Le tour des massifs des Alpes est presque fait, sinon quelques bouts des pré-Alpes ou qui ne dépassent que difficilement les 2000 m. Où aller occuper 15 jours ? Le passage dans le Queyras cette hiver m'a redonné envie de retourner sur Briançon, où je n'avais pas durablement posé les pieds depuis 2011. Certes, le coin est déjà bien connu mais, finalement, il était loin d'être épuisé.

Le briançonnais est vraiment le royaume de la randonnée, au carrefour d’au moins 5 vallées toutes différentes, offrant autant d’herbages que de haute-montagne, où il n’est pas rare de randonner au dessus de 3000 m, où la diversité des paysages est immense…

J1 - vendredi 17 juillet - Route touristique quelques photos

Les routes ne sont pas si immuables que ça, la preuve : le tunnel du Chambon menace de s'effondrer et on ne passe plus par l'interminable vallée de la Romanche pour aller sur Briançon. Ca ne tombe pas trop mal (en ce qui me concerne, pas pour les habitats de la Grave) : le "Montagne magazine" de  mai propose des topos sur le plateau de Bure. Même si je n'ai vraiment pas d'attirance pour les Alpes du sud (les vraies, au sud du Queyras, pas les Ecrins), je souhaitais tout de même savoir à quoi ça ressemblait...

De Grenoble, direction donc l'autoroute du Trièves, longeant le Vercors -coup d'œil de repérage pour cet hiver ?-, puis Veynes, au sud de Gap (Camping "Mon repos" à Montmaur, plus précisément).

Passer par le col de la croix Haute aurait été inintéressant. Ce fut le trajet des écoliers qui fut suivi : Mens par l'impressionnant pont de Brion, passerelle se situant 100 m au dessus de la rivière ; crochet par le barrage du Sautet, avec une belle exposition EDF et un belvédère sur ce beau bébé constitué d'une voute de 126 m de haut ; traversée du Dévoluy (ça vaut quand même le détour) en poussant jusqu'à la station du même nom (rien à voir, malgré son qualificatif de super).

Et il fait chaud...

J2 - samedi 18 juillet - Pic et plateau de Bure le topo

Belle mise en jambe...18 km et 1400 m de D+, et plein de hors sentier sur des pentes à chamois et pierriers peu agréables pour les bipèdes. Outre le pic et les télescopes, la journée amenait faire de la spéléo, ou de l'alpinisme souterrain : une grotte de glace au dessus de Pré la Pare (de petite dimension toutefois, même s’il paraît qu’elle s’élargie passé un premier boyau).

Il faisait très chaud la veille et dès le milieu de matinée le ciel est bien encombré de cumulus : oui il va y avoir de l'orage (qui a eu la bonne idée d'attendre que j'arrive à la voiture pour déverser ses trombes d'eau).

L'air de rien, la route est encore longue jusqu'à Serre-Chevalier : 120 km. Une fois pris possession du studio, direction une crêperie, pour se restaurer, puis Briançon, pour la finale de la manche de coupe du monde d'escalade : impressionnantes les araignées ! En plus c'est un français qui a gagné.

J3 - Dimanche 19 juillet - La Gardiole / Le grand Aréa le topo

Après avoir fait les courses le matin, pas possible d'aller trop loin. Direction donc le toujours aussi agréable Col du Granon, avec ses alpages qui m'inspirent l'image que j'ai des Highlands écossais.

Encore une belle journée, avec 2 sommets et de belles traversées hors sentier.

J3- Lundi 20 juillet - Col des Thures / Aiguille rouge le topo

Deux bonnes journées de marche pour une mise en route, dans la chaleur ; voici presque une journée tranquille : que 15 km et à peine 950 m de D+ sur de bons sentiers...une fois qu'on a trouvé le bon !

L'Aiguille rouge offre une belle vue à 360° sur les Cerces, Bardonecchia, les Ecrins, la vallée de la Clarée, etc.

Au retour, petit crochet par la grotte des 50 ânes.

J4 - Mardi 21 juillet - Repos et tourisme au barrage de Serre-Ponçon photos du lac

Il parait que les vacances c'est fait pour se reposer... Il fait chaud, très chaud, 3 jours de marche pour une mise en jambe...(et toute la semaine précédente à se remettre au sport). Un peu de tourisme !

Direction le Barrage de Serre-Ponçon, ouvrage jusque là méconnu ; le muséoscope du lac (belle exposition sur l'histoire du barrage) ; l'espace EDF au pied du barrage (qui ne casse pas 4 pattes à un canard) ; la visite de la centrale (intéressante) ; divers belvédères.

C'est surtout l'occasion de prendre du temps sous le soleil pré-provençal. Dommage, je n'avais pas pris le maillot de bain. Un orage d'après-midi est toutefois venu rafraichir l'atmosphère.


J5 - Mercredi 22 juillet - Pointe sans nom - le champ de foire, vers la pointe de l'Aiglière le topo

Direction Vallouise, histoire de s'inscrire à une collective pour le dôme des Ecrins la semaine suivante.

Un peu d'hésitation pour la sortie du jour. Finalement, je décide de partir vers la pointe de l'Aiglière. Bel objectif pour de la rando puisqu'elle culmine à 3307 m.

De l'hésitation, donc je n'ai pas assez étudié le topo et, dans une première combe, j'ai suivi des traces trop à gauche qui dessinent une virgule parallèle au topo mais beaucoup plus bas puisqu'elles se contentent d'une pointe sans nom sous la pointe de l'Aiglière, au niveau du site nommé "le champ de foire" à 2780 m.

Ceci dit, l'erreur n'était pas une mauvaise idée compte tenu de l'orage qui a commencé à faire gronder les hauteurs dès le début d'après-midi.

Cette courte sortie a été l'occasion de visiter, au retour, la mine de plomb argentifère de l'Argentière : très belle et intéressante visite.

J6 : Jeudi 23 juillet - Râteau Ouest + Croix de Toulouse le topo

Solidarité avec la Grave, qui pâtit de la fermeture du tunnel du Chambon et se retrouve donc en cul de sac, accessible seulement par le col du Lautaret. La journée "Tous à la Grave" se déroule tout de même en altitude, avec le Râteau Ouest, très belle course mixte, avec de la glace après la rimaye et la fin qui s'apparente à une course d'arrête, pas excessivement technique mais assez pour être belle et donner envie d'aller plus loin.

La température est clémente mais ça ne peut pas durer, le retour dans la vallée de la Guisane se fait sous un peu de pluie. J'en profite pour assister à une petite conférence sur les lacs glaciaires d'Arsine, à la maison du Parc au Casset,

Le soir, je monte, au crépuscule, à un endroit si proche mais si loin : la croix de Toulouse. Belvédère réputé au dessus de Briançon, il est trop haut pour que ce ne soit qu'un crochet (il y a tout de même 600 m à monter) et pas assez loin pour occuper une journée. Heureusement il est accessible en voiture, mais il ne faut pas être pressé : 6 km d'une toute petite route raide, étroite, sinueuse et dont la fin n'est plus goudronnée et passe tout juste. A noter, un chevreuil aperçu.

J7 : vendredi 24 juillet - Tour du grand Peygu le topo


Des orages sont indiqués pour le début d'après-midi, mais les éclairs, je les ai d'abord vus sur des vélos : le départ de la rando du jour s'effectue sur la route de l'Izoard, juste avant le début de la partie boisée et, dans Briançon, je me suis retrouvé juste derrière le peloton d'une course cycliste d'amateurs de très très bon niveau... Bah ils enrhumaient tous les cyclistes du dimanche qui montaient aussi... impressionnant !

Sinon, la journée n'a rien d'extraordinaire, elle était vendue avec des marmottes mais, vraiment, cette année elles se font discrètes.

J8 : Samedi 25 juillet 2015 - Tête des Lauzières le topo

Très belle journée panoramique, un peu longue, certes, mais à la hauteur, avec, en prime, des Edelweiss et des chamois.

La mauvaise surprise ce fût que mes chaussures Mammut Alto Hight m'ont définitivement lâché, après deux semaines de rando...(je ne peux pas dire pour les autres articles de la marque mais je ne recommande ni ces chaussures, ni le SAV Mammut)

Au Râteau Ouest j'avais apprécié leur rigidité, 30 km plus loin j'ai deux chewing-gums aux pieds. L'année dernière, dès les premiers jours elles prenaient l'eau (problème réglé avec un coup de Nikwax - à quoi sert le Gore-tex ?) et un croché s'était cassé à la première via ferrata (alors qu'elles sont conçues pour la via ferrata). Vraiment, où est la qualité suisse ?

Au retour, donc, arrêt express et forcé à la grande surface de sport du centre commercial sud de Briançon à la recherche de la chaussure idéale.

Voici un problème : la mode est à la chaussure légère, assez souple et, quand on a gouté à de la chaussure assez rigide mais offrant un bon déroulé de pied, il est dur de revenir à plus souple.

Et quitte à changer de chaussure, autant profiter de l'allègement des produits, plutôt que de reprendre de gros machins en cuir, inusables, certes, mais qui pèsent un âne mort.

Il existe bien les Asolo Shiraz, mais c'est comme si c'était des chaussures basses avec des guêtres : pratiquement aucun maintien de cheville : et j’ai eu beau les essayer au « Vieux Campeur » : j’avais mal dans la cheville sans trop comprendre comment. Pourtant, elles doivent être bien.

Et pourtant l'oiseau rare était là : Kayland Titan K. Certes, des crochets autobloquants seraient un plus, avec les lacets qui vont bien ; certes le maintien de cheville est banal voire faible, mais tout le reste est là, même l'imperméabilité, qui n'était au top sur une précédente paire Kayland. Voici des chaussures que je peux emmener partout : de la promenade du chien à de l’alpinisme pas trop exigeant en passant par de la raquette ou de la via ferrata.

En plus cet oiseau m'attendait : le magasin bradait le stock avant fermeture, il restait une paire à -30 %, et dans ma taille.

J9 - Dimanche 26 juillet - Turge de la Suffie le topo

Encore une belle et grande journée, avec un sommet magnifique et du hors sentier.

Attention d'ailleurs à ne pas trop suivre les traces si on fait la boucle, sauf à finir par descendre par le raide lit d'un torrent. Au moins, ça permet de tester les nouvelles chaussures...

Si les 18 km ne suffisaient pas, le soir, balade nocturne dans Villeneuve, le hameau du Bez, ainsi qu'au dessus, dans la forêt.

J10 - Lundi 27 juillet - Tourisme, marmottes, bateau, via ferrata et via ferrata

Ca peut surprendre mais, oui, dans les Hautes-Alpes, on peut faire du bateau... Certes, pour un breton, il s'agirait juste d'une coquille de noix à peine bonne à traverser le port mais louer un bateau (sans permis) pour aller faire une belle boucle sur le lac de Serre-Ponçon, avec des montagnes en fond d'écran, ne manque ni de charme ni de contraste.

Sans regret, le choix de la location fut à la BD Pirates : loueur bon marché et agréable, dans une petite crique tranquille (manque juste une petite indication au niveau du parking).

Bien évidemment, quand on descend la vallée de la Durance, on ne peut oublier de s'arrêter au pied de Mont dauphin / Eygliers, au sentier des marmottes, dont il est maintenant théoriquement imposé de rester sur les sentiers balisés afin que la pelouse natura machin se reconstitue (si, si, c'est l'argument avancé !).

Au retour, petit crochet par les Vigneaux pour la Via ferrata. Jolie via intermédiaire, pas beaucoup de barreaux, mais pas plus de gaz, 3 ou 4 passages qui demandent de tirer un peu sur les bras et quelques uns qui demandent de réfléchir à où on va poser les pieds.

Enfin, le soir, direction le col du Granon pour profiter du coucher de soleil.

J11 - Mardi 28 juillet - Montée au refuge des Ecrins le topo

Les crampons sont aiguisés, le piolet est prêt, les boules Quies ne sont pas oubliées (vive les refuges !) : direction le refuge du Glacier blanc pour le RDV avec le guide, puis le refuge des Ecrins, avec une école de glace sur la route pour réviser les gammes.

Comme souvent, la montée au refuge du Glacier blanc, outre qu'elle est encombrée de nombreux bipèdes, ressemble à un parcours pour lézards, tant on tend à cuir au soleil.

Surprise avec le groupe, je suis un gamin...On ne va pas battre des records de vitesse ascensionnelle ; par contre on est arrivé en retard au refuge.

Le vent se lève quand nous nous n'allons pas tarder à aller coucher : demain, les lézards seront transformés en pingouins...

J12 - Mercredi 29 - Vers le dôme de neige des Ecrins le topo

Grrrrrrrrrr, lever réveil à 2h46.... C'est plutôt une heure pour aller coucher ! Une fois que tout le monde a fini de se préparer descente vers le glacier puis direction le dôme. Le train des cordées s'effile petit à petit et notre groupe se retrouve en dernière position.

L'année dernière, il faisait un temps pourri, avec brouillard à couper au couteau et vent à décorner les bouquetins, lors de la montée au Mont Paradis. L'histoire se répète puisque la météo est du même ordre : de toutes façons, nous ne ferons pas le sommet,  le vent étant trop fort pour prendre sereinement pied sur l'arrête.

Sur la corde, tout le monde ne suit pas, nous nous retrouvons coincés derrière un groupe encore plus lent et, finalement, vers 3800 m, il est décidé de redescendre.

Ce n'est pas encore aujourd'hui que j'arriverai à faire un 4000 !

Et franchement, elle est longue la descente, crampons aux pieds, la fin de la partie plate du glacier semble interminable. Il faut dire qu'au total, l'air de rien, ça fait tout de même une journée de 18 km...

Sur le retour, visite de l'espace EDF des Claux et, une fois rentré, direction les Grands bains du Monêtier puis une bonne fondue pour se rassasier après cette longue journée.

Je n'ai malheureusement pas pensé à noter le nom du restaurant, très agréable, qui accepté de me servir une fondue pour une seule personne. C'est celui qui est le plus au sud, rue de la Guisane, au coin, a priori là où il avait avant une supérette.

J13 - Jeudi 30 - Repos, via ferrata,  bosse de Clapouse et chamois le topo et les chamois

Journée farnienté et tourisme, en attendant d'aller voir les chamois le soir à la bosse de Clapouse. Sur la route, au niveau de la centrale des Claux, via ferrata : bouais bof. Il s'agit d'une via ferrata récente, avec beaucoup de barreaux, un encrage tous les 2 m (on pourrait presque se longer sur la section suivante avec le 2ème brin), et pas du tout de technicité, sinon 2 petits passages en léger dévers. Elle ressemble plus à un beau parc aventure qu'à une via ferrata. Le classement "difficile" est surévalué (ou alors, pour ceux qui n'ont jamais fait de VF), ce qui n'empêche pas qu'il s'agisse d'un magnifique parcours, où on surplombe le torrent dans de magnifiques gorges.

La bosse de Clapouse est connue pour ses chamois, qui viennent y paitre le soir. Et les petites bêtes étaient au rendez-vous. Ne pas espérer, tout de même, les approcher...

J14 - vendredi 31 - Grand Galibier le topo

Déjà le dernier jour, et je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer...

Après les chamois, voici venu le jour des bouquetins avec encore une belle journée dans le magnifique massif des Cerces…

J'ai choisi de passer par le côté "Valloire" (on peut aussi monter depuis le col du Galibier et rejoindre le col Termier, même si la trace n’apparaît pas sur la carte), afin de profiter, aussi, du lac des Cerces, du seuil des Rochilles, etc.

Cela impose donc de passer le Lautaret et le Galibier, où il est toujours agréable de s'arrêter regarder le paysage, quitte à se mettre en retard.

Les topos du grand Galibier Ouest sont peu documentés. En suivant des premières marques de peintures j'ai, en réalité, gravi son frère, le pic est ; sans regrets puisque c'est là que j'y ai croisé des bouquetins.

J'ai également été au pic ouest, après un moment à tourner en rond, une marque de peinture m'ayant enduit (c'est le moment de la placer !) en erreur.

L'idée d'origine était de revenir par le col des Rochilles, avec les deux magnifiques lacs, sources de la Clarée, mais il était déjà tard et, avec les différents détours, la distance aurait été conséquente.

J15 - Samedi 1er aout - Tourisme et visite guidée

Avant de rentrer, je voulais retourner faire un tour sur la crête des Gondrans. Mais la journée pluvieuse annoncée était bien là, et plus que là....

J'ai donc poussé (en voiture) jusqu'en Italie, fait un petit tour pour revenir par le col de l'Echelle (7 degrés au col de l'Echelle) et profité de la visite commentée de la ville haute de Briançon avant d'aller faire un tour au fort du Château.

Le soir, j'ai à nouveau, comme en 2011, goûté au charme du camping du Champ blanc et, c'est fréquent chez ses clients, je suis resté une nuit de plus que prévu...


J16 - Dimanche 2 août - Crête des Gondrans le topo

L'un de mes endroits préférés, tant ces deux versants herbeux (coté Montgenèvre et côté Cervières), qui normalement fourmillent de marmottes, sont charmants.

Et là, ce fut la crête complète, depuis le Mont Charvia jusqu'au fort du Janus, en profitant d'une des journées d'ouverture du Fort Maginot du Gondran (Gondran E) par l'association "A la découverte de la Fortification Alpine de Vauban à Maginot" (http://www.tourmagazine.fr/Montgenevre-le-Fort-des-Gondrans-vous-ouvre-ses-portes_a2050.html).

Ca fait quand même encore une dernière journée à 20 bornes.

Ben, même là les marmottes étaient absentes... J'allais attaquer la descente sur Montgenèvre, quand, tout de même, une est passée dire au revoir, mais c'est tout.

Le soir, visite du Briançon historique by night.


J17 - Lundi 3 aout - Mont Dauphin, tourisme et retour les Alpes du sud

Voici peut-être la plus belle journée, où le ciel s'est maintenu bleu toute la journée, sans les habituels cumulus de chaleur qui envahissent l'horizon dès 11h00.

Pourtant il faut quand même rentrer, mais à la fin de la journée...

Il y a eu en premier lieu la visite commentée de la place forte de Mont Dauphin ; inutile de dire que les marmottes ont à nouveau reçu de la visite.

Il y a eu après la découverte de l'Ubaye, en voiture, en poussant jusqu'à la cime de la Bonnette, plus haute route d'Europe et qui ouvre vers l'arrière pays niçois.

Elles sont longues les routes de l'Ubaye... il n’est pas loin de 20 heures quand j'arrive à Gap. Petit passage au Mac Do et en route vers Grenoble et l'autoroute, en profitant, au passage, d'un beau coucher de soleil en montant au col Bayard.

Voici donc deux belles semaines qui s'achèvent, avec une belle météo même si les cumulus gâchaient souvent le ciel dès la fin de matinée. Tous les jours furent pleinement occupés, avec de nombreuses belles randos et plus de 200 km au compteur, 15 km par jour, et près de 15000 mètres de dénivelé.

Principal regret : la discrétion des marmottes, habituellement si présentent dans le briançonnais.
Le briançonnais l'été : le royaume de la randonnée
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