Haute-Tarentaise : à l'Arc des massifs
Les prévisions saisonnières envisageaient un été plutôt standard, avec toutefois une alternance d’anticyclones et de dépressions et, finalement, une nette propension aux phénomènes orageux en montagne.

En termes moins policés, ça veut dire un été pourri. Et ce fut bien le cas, et pas seulement en montagne, avec des records de pluie et un col de l’Iseran enneigé le 29 juillet…

Quoi qu’il en soit, et avant l’arrivée de ces tendances, la question se posait : quel secteur des Alpes n’était pas encore connu, permettait de s’occuper 15 jours et était fait de « vraie » montagne ?

La Tarentaise, voire la haute-Tarentaise. Comme montagne sauvage, on fait mieux, aux royaumes de Paradiski, 3 vallées et autres Aspace Killy. Mais une fois classés en indésirables quelques versants de la Vanoise, il y reste de la belle montagne.

Où ? Comme d’habitude, plutôt à la croisée des chemins, donc au niveau de Bourg-St-Maurice. Un village ? Peisey-Nacroix ? Pas de locations et tout de même assez loin de la vallée, surtout dans l’optique d’aller au-delà de Bourg-Saint-Maurice. Peisey-Vallandry/Plan-Peisey ? Encore plus loin. Les Arcs 1600 ? Quand même, aussi, 15 km pour redescendre dans la vallée et la problématique du stationnement : les parkings sont en dehors de la station : peut-être bien l’hiver mais pas pratique quand on prend la voiture tous les jours ou qu’il faut charger-décharger. Et à part des barres d’immeubles il n’y a pas grand chose… Seez ? Ca aurait pu mais l’impression qu’il n’y avait même pas une supérette ou un bistrot (en fait si).

Ce fut donc Bourg-Saint-Maurice même, sans regret : ville avec plus de charme que ce qu’on pourrait craindre de la ville de vallée et une résidence avec piscine chauffée, bien agréable le soir, et pas chère…

J0 - vendredi 18 juillet - route

Il y aura eu 2 jours de très beau temps durant l’été, dont celui-ci…(et la veille, trop chaude pour faire du vélo).

Pour profiter au maximum de la Vanoise, départ pour Champagny-en-Vanoise et le camping « le Canada » : un camping comme je les aime, presque sauvage, dans une prairie ou en sous-bois, et au pied de la fameuse tour de cascade de glace.

De l’autre coté de la vallée, il y a Pralognan-la-Vanoise. A choisir entre les deux, je préfère Champagny, bien plus simple. Quelques souvenirs en images

J1 - samedi 19 juillet - Col de la Vanoise Topo

Drôle de première journée : 17 km et 1100 m de D+, ce n’est pas de la mise en jambe, c'est l'une des plus grosses de la quinzaine !

Le col de la Vanoise est un incontournable du secteur. A vrai dire je ne vois pas grand-chose d’autre du côté de Pralognan. Bof, météo grise ou recul de glaciers de moins en moins blancs mais je m’attendais à mieux du point de vue du paysage : plus de calottes glaciaires impressionnantes.

Aller faire un tour en direction du lac Rond est tout de même une bonne idée, on est observé de toutes parts par les marmottes…

Le crochet par le lac de la patinoire est également très intéressant mais, en retour, déjà quelques gouttes de pluie.

Un tour de ville de Pralognan aura moins permis trouver l’oiseau rare longtemps recherché : des nouvelles chaussures semi rigides dans l’axe longitudinal ET pour les chevilles, les anciennes prenant l’eau et étant devenues trop serrées.

Il s’agit de Mammut Alto hight. J’ai hésité avec les Aenergy de la même marque mais ai préféré la robustesse du cuir, 1ère couche de protection hydrophobe…

Mauvais choix !

Dès les premiers tests j’ai vite changé d’avis. Si la rigidité de la chaussure de gène pas, la semelle est trop plate pour assurer un bon déroulé de pied : à la descente on claque la plante des pieds, à la montée on fait des pointes. C’est aussi ce qui distingue des chaussures d’alpinisme de chaussures de rando.

Surtout, la qualité n’est pas : aucune résistance à l’eau et un crochet de lacets arraché à la première vire de via ferrata…regrettable pour des  chaussures conçues pour la via ferrata….

Quant au SAV de Mammut il est indigne d’une telle marque : aucun retour malgré plusieurs courriels…

J2- dimanche 20 juillet - Glacier de la Savinaz Topo

Il fait gris… (mais ce sera comme ça pendant 15 jours ! là c’était presque un beau jour). Direction donc La Gurraz, minuscule hameau perché au dessus de la vallée de l’Isère pour une balade jusqu’au glacier de la Savinaz. Rien d’extraordinaire si on se contente de la première partie de moraine rive droite, beaucoup plus remarquable si on poursuit la moraine là où le chemin se perd  pour arriver à tâter la glace et refaire quelques exercices de cramponnage.

Journée d’eau par ses nombreuses cascades, ce fut également une journée d’eau par quelques fortes averses.

A noter la marque du recul du glacier, entre l’ancien point de vue, sentier sur la carte IGN qui se termine en cul de sac vers 2300 m et le front actuel, 400 m plus haut !

J3 - lundi 21 juillet - Tourisme et rafting

Plafond nuageux vers 1500, pluie…franchement pas un temps à mettre un touriste dehors.

Le matin, visite guidée des Arcs 1600, sous une pluie battante : intéressant pour la lecture architecturale -pas trop loupé du point de vue « station vivante été/hiver-, très intéressant pour la lecture de la végétation et le volet paysagé : ce sont les arbres qui sont plantés autour des pistes de ski et non les pistes qui coupent les arbres (m’enfin, c’est comme ça que ça a été présenté).

L’après-midi : nouveau sport, le rafting. Amusant, on est beaucoup moins secoué que je ne l’aurais pensé. En matière de sortie d’eaux vives, ça remplacera le canyoning, les cours d’eau étant à la limite supérieure du débit acceptable.

Les vacances auraient pu s’arrêter au soir : les sommiers des lits de la cabine de la location qui perdent leurs lattes, j’entreprends de les inverser, équipé comme il faut (pyjama) et bien sûr il y en a un qui tombe en visant mon pied. Résultat un hématome qui double au moins le volume du pied en quelques secondes, pas de glace au frigo, un passage aux urgences…et un hématome qui est reparti presque aussi vite qu’il est arrivé.

J4 - mardi 22 juillet - Musées

Il pleut, il pleut, il pleut… Ce sera donc une journée musées. Ca tombe bien : si le pied va mieux, il n’est tout de même pas en état de forcer.

La première visite est l’espace San Bernardo, au col St. du petit St Bernard. Les conditions sont presque apocalyptiques, avec une visibilité de quelques dizaines de mètres à peine.

La seconde partie de journée est géographiquement à l’opposé : retour vers Champagny-en-Vanoise : d’abord avec la galerie Hydraulica, à Bozel, intéressant musée sur l'énergie hydraulique  dans la vallée et ses apports dans la révolution industrielle et chimique ; pour finir avec
l'espace Glacialis, racontant les glaciers.

J5 - mercredi 23 juillet - Les 5 lacs Topo

Bon, ce n’est pas tout, mais l’objectif n’est pas de faire de la voiture mais de marcher. Direction, donc, les 5 lacs, randonnée classique un peu rallongée pour faire le tour des différentes fortifications.

La journée est annoncée avec marmottes et bouquetins au dessus du lac noir. Elle fut surtout sous les averses. Et à 2600 m, elles ne sont pas chaudes…

Moins drôle, les nouvelles chaussures Mammut Alto hight prennent l’eau.

J6 - jeudi 24 juillet - Aiguille Grive Topo

L’aiguille Grive est un des sommets panoramique du secteur. Il y avait un mince espoir qu’il fut dégagé…ce sont les nuages qui m’ont accompagné au sommet !

Et les chaussures n’ont pas plus résisté à l’herbe humide qu’aux averses de la veille.

A noter tout de même que le versant Peisey du col d’Entreporte fourmille de marmottes et de quelques chamois.

Au retour, tourisme : visite de Plan Peisey (pas de regret de ne pas y avoir loué) et de la très charmante route des espagnols pour rejoindre Les Arcs 1800.

J7 - vendredi 25 juillet 2014 - Mont Valezan Topo  - Le col du petit Saint Bernard

Le bulletin météo annonçait un vendredi estival…bon, disons qu’il ne pleut pas le matin, qu’il fait une température agréable et qu’il est prévu que les cumulus soient vite menaçants.

Effectivement, le temps de monter à un sommet panoramique et ils étaient déjà là, bouchant les sommets. M’enfin, c’était presque une « belle journée ».

Au retour, ballade sur le circuit touristique du col du petit St Bernard, entre Cromlech et mur anti-char, à jouer à saute frontière. Entre deux nuages le géant Blanc, le mont Blanc, s’est, furtivement, laissé entre-apercevoir.

J8 - samedi 26 juillet 2014 - lac de la Plagne Topo

Ca s’améliore…les nuages sont 100 m au dessus…

Direction le lac de la Plagne, qui ne représente pas un grand intérêt, retour par la crête, qui représente encore un moins grand intérêt mais crochet par le sentier des cascades : loin d’être évident mais amusant…si on a des chaussures qui résistent à l’eau (S’agissant des  nouvelles Alto hight, il a fallu que je les retourne pour les vider…).

Si le départ s’est fait sans aucune motivation, à la fin de la journée, ça fait quand même 23 km…

J9 - dimanche 27 juillet - vers le col de la Galise Topo

Ce devait être une belle journée, se couvrant peut-être un peu le soir…ce fut une très mauvaise journée

Direction Val-d’Isère avec un triple objectif : la via ferrata (Roc de Tovière) ; le col de la Galise, sa boite au lettre et, surtout, ses bouquetins ; le col de l’Iseran et la pointe des Lessières pour le coucher de soleil.

Entre le soleil le matin et les pieds trempés toute la journée de la veille, le bonhomme n’était pas très bien dans la via ferrata et a tourné avant d’attaquer la dalle du lézard (faut dire qu’un coup on lit qu’il reste 3 heures, un coup on lit qu’il ne reste que la dalle…).

Mais surtout, grosse déception à propos des chaussures Alto hight : censées être conçues pour la via ferrata, un des crochets arraché à la première petite vire en foret…. C’est ça la qualité suisse, Mammut ? (et 200 € foutus en l’air…).

Pour la seconde partie de journée, direction le pont St Charles, le refuge du Prariond et les cols de la Lose et de la Galise, réputés pour leur colonie de bouquetins.

L’idée de manœuvre était d’être là-haut en fin d’après midi, quand ces paisibles capridés se lèveraient.

Ce fut une bonne idée, avec de longues minutes à les observer, à assister à un combat, à croiser des chamois, y compris en bas, dans les gorges, à discuter avec les marmottes dans le plan des eaux, une fois tous les touristes rentrés. MAIS, quelle déception une fois rentré : la carte SD de l’appareil photo a planté !!!! Snif…

Bien avant, les nuages avaient barré la route des cols, au dessus du replat vers 2750 m mais ce n’est pas grave, c’est là que sont nos amis.

Dernière désillusion de la journée : eu égard aux nuages qui couvrent le ciel, aucun espoir l’aller admirer un coucher de soleil au col de l’Iseran.

J10 - lundi 28 juillet - Pluie et spa

Il pleut, il pleut, il pleut…

Tour de centre ville de Bourg-Saint-Maurice le matin, spa l’après-midi. Loin le spa : Arc 1950, sorte de village Disney artificiel entouré de résidences/clubs haut de gamme (Med, Pierre et vacances, etc. toutes 5 étoiles) à 25 km de la vallée… je me demande vraiment ce qu’on peut y faire pendant une semaine.

Toujours est-il qu’il y a un spa de 1000 m2 (selon les organisateurs les mètres), mouais…j’ai déjà vu mieux ! (et entre les pataugeoires des résidences 5 étoiles et la piscine de ma résidence, j’ai vite fait le choix).

J11 - mardi 29 juillet - Visite de Courmayeur et montée au refuge Victor Emmanuel Topo

Le ciel aura été au centre des vacances, toujours gris mais avec l’objectif d’y monter…au Paradis ! Le grand Paradis dois-je préciser.

Durant le week-end, une fenêtre météo favorable était prévue le mercredi, au fur et à mesure des jours, la fenêtre tend à se boucher et en ce mardi matin, il est dur de, soit se motiver, soit prendre le courage, de se diriger vers l’Italie, tant les nuages sont toujours bas et présents.

Il n’y a qu’à voir une impression d’écran de la webcam de l’Iseran à 11h00 pour douter de l’envie d’aller en montagne en cette période « estivale »...





4000 m, c’est la valeur qui fait rêver, elle inquiète aussi.

Direction donc le col du petit St Bernard et la Thuile, crochet par Courmayeur, pour visiter le « Chamonix italien ». J’ai poussé jusqu’à l’actuel téléphérique de la pointe Helbronner : coquille de noix coincée entre quelques rues étroites d’un village à la sortie de Courmayeur. Rien à voir avec la soucoupe volante en train de se construire, en plein milieu du nœud autoroutier !

A propos de nœud autoroutier, il est temps de prendre la direction d’Aoste pour rejoindre Valsavarenche. La bonne blague : en Italie, les autoroutes sont indiquées sur panneaux verts, les routes nationales sur panneaux bleus…Au lieu de prendre la nationale j’ai pris l’autoroute, mais ce n’est pas grave.

L’accueil au refuge est très sympathique, il est très confortable et, chose appréciable : on y parle français !

Comme d’habitude, le repas fut appréciable. On est en Italie, qu’y a-t-il en entrée ? Pastas… Seul, je suis à table avec des belges flamands et leur guide italien qui parle anglais. Une bonne révision et un grand merci à lui pour sa gentillesse, ses conseils et la traduction de certaines de ses explications.

Nous avons également pu assister, après les averses de neige, à un magnifique coucher de soleil mais à tendance jaune……..

J12 - mercredi 30 juillet - Grand Paradis Topo

Grrrrrrrrrrrrr, réveil 3h53…. C’est pas une heure ça !

Je prends mon temps pour partir surtout qu’il a pas mal neigé ces derniers temps. L’idée est donc de laisser des cordées devant faire la trace et de, gentiment, suivre derrière.

Initialement, ce devait être un jour pas trop mauvais. Un coucher de soleil jaune annonce une dépression : gagné !  A partir d’environ 3500 m le brouillard est à couper au couteau (à la descente, par endroits, on ne voyait pas à 10 m), sur l’arrête, les bourrasques de vent devaient osciller autour de 80 km/h, au point de déséquilibrer les pénitents et les traces étaient effacées en quelques minutes. Heureusement, il ne faisait « pas froid », seulement -2°C.

Bien qu’ayant laissé du terrain, seul, j’ai fini par rattraper le premier groupe, faisant la trace, un peu avant le col, à 3700 m.

C’est là que les choses se sont compliquées : une partie n’a pas poursuivie, l’autre si. Je ne souhaitais pas prendre de risque mais j’ai profité de la pause pour remettre une couche supplémentaire. Mauvaise idée : avec la neige, la polaire a pris l’humidité, les mains aussi, de sorte qu’il a été difficile de les rentrer dans les gants et au final, plutôt que de rester seul, je suis resté avec le groupe tentant le sommet. Ca a vraiment pris des allures d’expéditions, les guides se relayant pour faire la trace dans une purée de pois.

Il y a un élément qui n’est pas dans les topos : la rimaye, à 4000 m. Une grosse crevasse avec un pont de neige pas accueillant. N’étant pas encordé je n’ai pas continué mais l’objectif des 4000 était atteint. Finalement, on y respire très bien !

La descente de l’arrête s’est faite avec un camarade de circonstances, dont je ne cesse de regretter de ne pas avoir pris les coordonnées. Arrivés au col, toute trace ayant été effacée, nous avons hésité et attendu une première cordée, dans un vent terrible.

La suite de la descente n’a pas posé de problème, sauf que j’avais été contraint de ressortir mes anciennes chaussures, en enlevant la semelle intérieure de confort, et que le pied glissait…

Ne pas prendre un guide, ce n’était pas une question de radinerie, c’était pour prendre de l’expérience : c’est en forgeant qu’on devient forgeron, pas en regardant forger ou en se faisant tenir le marteau. Bah, là, au moins, j’ai appris et gardé de vrais souvenirs.

J13 - jeudi 31 juillet - Mont Miravidi
Topo

Le mont Miravidi est certainement l’un des plus beaux points de vue à 360° sur la Tarentaise, la Vanoise, les massifs transalpins et, surtout, le mont Blanc coté italien, avec une belle vue quasi plongeante sur les glacier.

Ce jeudi 1er aout devait être estival…Sans être franchement mauvais, les cumulus étaient tout de même de la partie et m’ont accompagné au sommet.

Le panorama s’en est trouvé grandement gâché.

La journée fut tout de même agrémentée de quelques bouquetins.

J14 - vendredi 1er aout - Lancebranlette Topo

Dernière journée, rien d’extraordinaire : une météo nuageuse, un sommet incontournable des topos mais pas difficile, une vue réduite à pas grand-chose une fois en haut.

Au lieu de faire l’aller-retour par le même chemin, il est possible de rejoindre le Lac sans fond puis de prendre un chemin carrossable inexistant sur la carte, qui suit peu ou prou le ruisseau de Teppié avant de rejoindre le sentier existant.

J15 - samedi 2 aout - Le rocher du vent Topo

Avant de partir, petit crochet par la via ferrata du rocher du vent, au plan de la Lai, avec son fameux tunnel en point d’orgue.

Le tunnel est, d’ailleurs, tout à fait accessible sans faire la via ferrata, laquelle est en deux parties.

Belle consolation de ces 15 jours sans ciel bleu : des parterres d’edelweiss agrémentaient la crête !

La météo avait prévu des orages pour la fin de journée. Le ciel avait l’air de se maintenir. Plutôt que de repartir pour 7 heures de route, j’ai donc décidé de, enfin, sortir la tente en pleine nature en allant la poser sur une des hauteurs entourant le plan la Lai.

Mauvaise idée : le temps de faire un peu de tourisme automobile vers le barrage de la Gittaz ou le lac de Roselend et le ciel était devenu noir.

Je n’ai trainé pour aller chercher un endroit où poser la tente : l’orage a éclaté alors que je posais le sac  (depuis j’ai réfléchi à une technique pour monter le toit en premier…).

La nuit fut bonne, si on excepte le troupeau de vaches à 250 m qui n’a pas arrêté de faire tinter ses clarines de la nuit.

J16 - Dimanche 3 août - retour

Le brouillard est tombé dans la nuit et c’est sous la pluie que je rentre à la voiture. Direction le Beaufortain puis l’autoroute à Albertville, mais en rejoignant Arêches via le col du Pré. De bons souvenirs de l’hiver précédent mais, cette fois ci, avec un brouillard à couper au couteau.

Pour conclure...

Il reste de ces 15 jours un souvenir mitigé. D’une part, peu de souvenirs, en l’absence de soleil (souvenirs météo) ou de journée vraiment éblouissante, en l’absence aussi de belles grands randos, de gros dénivelés. Exception doit être faite du brouillard au grand Paradis.

D’autres part, toute de même, l’air de rien, malgré les jours contraints à rester à l’abri et des journées banales, c’est tout de même 11 topos à ajouter, 14 km par jour, 165 km, 12500 m de dénivelé.

Enfin, c’est le désir de retourner en refuge, en alpi / rando glaciaire, voire même avec des humains.

Il reste aussi de bons souvenirs, notamment de la résidence où, come souvent, la première impression du studio est peu enthousiaste puis, finalement… La piscine y fait beaucoup : quel chance dans cette résidence des Glières, de bénéficier d’une vraie piscine d’une vingtaine de mètres de longs, bien chaude, finalement sans enfants braillards ou une impression de club et, le tout, pour des tarifs tout à fait attractifs.

Le seuls regrets ce sont les platanes qui ont grandi et bouchent la vue sur l’Ouest, la vallée, les arcs 1800 et le coucher de soleil (quand il y en a).

De même, Bourg-Saint-Maurice, si elle ne se présente pas comme une ville de villégiature avec le l’enchantement montagnard, n’en demeure pas moins agréable, avec un minimum de charme, tout ce qu’il faut en terme de commerces et services (même un hôpital !), à l’exception de magasins de sport -malgré un Intersport. Summum de la civilisation : il y  a même un MacDo.



Col de l'Iseran le....29 juillet 2014