Crête des Gondrans - complète

Magnifique boucle entre Montgenèvre et la vallée de la Cerveyrette, certes un peu longue, mais qui offre une multitude de paysages, d'un sommet rocheux frontalier aux vastes étendues herbeuses des (du) Gondran(s), en passant par de nombreux forts, pages d'histoire de cette frontière, avec des vues panoramiques tout du long, de nombreuses marmottes (en principe) ainsi que, clou du spectacle de renommée mondiale -du moins pour les géologues : des coussins de lave océanique à 2500 m !

Il est possible de couper la boucle pour la raccourcir mais, une fois là haut, pour quelques kilomètres de plus, ce serait dommage de ne pas tout faire...

Si on surmonte le domaine skiable de Montgenèvre, les remontées mécaniques se font oublier, sauf quand on a besoin d'elles pour se repérer.

Attention à ne pas s'engager par mauvaise visibilité : la crête des Gondrans ressemble surtout à un haut plateau qui peut devenir très vite paumatoire dans le brouillard !


·   Accès

A Montgenèvre, se garer du côté du front de neige.

·   Topo

Le départ demande un peu d'attention, il y a en effet de nombreux chemins, pas tous répertoriés sur la carte, qui partent du front de neige.

Au niveau de la sortie du tunnel (coté nord / Italie), prendre la piste qui fait face. Très rapidement, elle tourne sur la gauche, avec un petit chemin en face.

On peut prendre ce chemin (ce que j'ai fait) qui, 50 m plus loin propose une intersection. Prendre en face (légèrement sur la gauche) et le continuer pour traverser la forêt. Une fois passé le téléski du tremplin, on redescend vers la Doire. Il faut alors suivre les indications, c'est à dire descendre le long du lit "derrière soi" sur 150 m puis prendre la petite sente en face.

Sauf si on est vraiment allergique aux sentiers carrossables, il doit être plus simple de suivre la piste du départ, qui passe au dessus du golf et de suivre les indications du Collet vert.

Cette partie, avec ses nombreux sentiers dans tous les sens et pistes de ski, est un peu délicate en matière d'orientation, le reste est beaucoup plus simple.

Une fois entamée la montée vers le Collet vert on traverse d'abord une longue forêt puis des prairies.

La dernière partie de la montée au Collet vert, un bon sentier dans un pierrier stabilisé, est assez rude mais, après un peu plus de 5 km et un gros 600 m de D+, voici la première étape, un pied en Italie.

C'est au pied de ce pierrier que sont les plus beaux coussins de lave, à la verticale, ils tapissent toute la paroi.

Pour poursuivre en direction du Grand Charvia (ou Monté Gimont pour les italiens) il y a 2 possibilités. Soit on prend la large piste juste avant le col jusqu'en haut du télésiège du Rocher de l'Aigle, soit on a loupé la piste (pourtant il n'y avait pas de génépi dans la gourde) et on attaque coté italien par les très vagues gradins herbeux. C'est un peu plus sport...

Au final, on arrive toujours en haut du télésiège du rocher de l’Aigle.

Une fois rejoint le haut du télésiège, prendre le chemin principal (c'est beaucoup plus simple de s'y retrouver que ne le laisse présager la carte IGN, je n'ai vu qu'un chemin d'accès au grand Charvia) et, à la première fourche, prendre à gauche pour monter au grand Charvia.

Revenu sur le sentier principal, le suivre en direction du mont Chenaillet, point culminant de la journée et sommet convoité pour la pause casse-croute les jours d'affluence.

Du Grand Charvia, on a repéré la route : il faut descendre d'une soixantaine de mètres sur la très très débonnaire crête puis remonter vers le Chenaillet, avec ses lacets.

Du Chenaillet, la vue, tant sur les Ecrins que sur le Queyras est saisissante...

Continuer la crête en descendant vers la baraque des douaniers, en essayant de ne pas perdre le sentier principal, dit sentier d'interprétation géologique (ce que j'ai fait, ce qui m'a valu un peu de hors sentier pour couper de très longs lacets).

Passer devant la baraque et continuer le chemin en direction du point côté 2367, 3^ème étape de la journée.

Il s'agit de l'ancien fort Maginot du Gondran (Gondran E), dont, bien évidemment, seules l'entrée, la cheminée et quelques cloches de tir ou d'observation sont visibles.

L'association "À la découverte de la fortification alpine de Vauban à Maginot" assure la restauration et la mémoire de cet ouvrage, ainsi que quelques passionnantes visites dans l'année (malheureusement, l’association n’en fait pas une grande publicité).

Poursuivre en direction du sommet du télésiège des Gondrans, où on pourra visiter les ruines de l'ancien fort, époque serré de Rivières.

Couper  à travers les prairies pour rejoindre la route militaire, habituellement défendue par quelques compagnies de marmottes. Il y a de nombreux restes de baraques ainsi que d’anciennes fortifications sous roc (Gondran A).

Une fois rejoint le haut du téléski du Querelay on peut descendre facilement sur Montgenèvre. Et il ne faut pas négliger la descente : si elle se fait sur de très bons sentiers, dans l'herbe, sur une autoroute à skieurs ou sur le bord de la Durance naissante, il y en a encore pour un petit 5 km et 550 m de D-.

Mais il serait dommage de ne pas pousser jusqu'au fort du Janus, magnifique puissante forteresse (connue pour avoir une voie ferroviaire souterraine mais dont l'exploration ne relève pas du présent topo...) qui offre un formidable promontoire sur le col de Montgenèvre et la vallée de la Clarée. On peut facilement couper la première épingle pour gagner un peu en distance.

Compter 2,6 km et 150 m de D+ pour cette petite option qui les vaut largement. Une fois redescendu du Janus, on revient à proximité du téléski du Querelay et on descend par ce qui vient d’être indiqué.

01 Golf de Montgenèvre	02 Le Janus depuis la montée au Collet vert	03 Le Janus	04 Montagne de pillow lava
05 pillow lava	06 pillow lava	07 pillow lava	08 Sestrières
09 Croix sommitale du Grand Charvia	10 Crête au Collet vert vers le Grand Charvia	11 Le rocher de l'Aigle	12 Janus sur fond d'Ecrins
13 Croix sommitale du Grand Charvia	14 La montagne de pillow lava depuis le Grand Charvia	15 Le Grand Charvia	15b Le grand Charvia - annoté
16 Le Chenaillet barbelés face au Chaberton	17 replat du Gondran depuis le Chenaillet	17b Replat du Gondran depuis le Chenaillet - annoté	18 Fonts de Cervières et secteur de Bousson
19 Cabane des douaniers	20 Quand même quelques marmottes	21 Le fort du Gondran D	22 Le fort du Gondran C
23	24	25	26
27	28 Du Gondran C au Janus	29 Fort de l'Infernet depuis le Gondran C	30 Gondran A et poste de l'adc Kubler
31 Le télésiège du sommet des Anges surmonte le Gondran C	32 Gondran A - Poste de combat	33 A l'intérieur du Gondran A	34 Les protecteurs par-éclats
35 Poste de l'adc Kubler	36	37 Marmotte	38 Montée vers le Janus
39 Sympa l'accueil	40 L'entrée	41	42 Tourelles
43 Des tourelles vue sur Montgenèvre	44 Vue sur la Clarée	45 Bâtiment adossé à un roc	46
49 Multiples barraquements	50 Replat du Gondran - sources de la Durance	51 Replat du Gondran - Sources de la Durance	52
53 Au revoir les marmottes	54 La Durance	55 La Durance

Le topo en photos sur GoogleEarth

Quotation sur 4

L'indice IBP est un système automatique d'évaluatin objective de la difficulté d'un itinéraire, notamment utilisé par la FFRP, qui en propose l'usage ici

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Panorama depuis le Chenaillet en direction de Montgenèvre (cliquer sur l'image)

Panorama à 360° depuis les cloches du Janus (cliquer sur l'image)