C’est dès le Xème siècle que l’on trouve des traces d’activité minière dans le secteur du Fournel et en 1155 que le Dauphin Guigues V reçoit le droit d’exploiter la mine de l’Argentière et de frapper la monnaie. Les dernières traces écrites faisant allusion à l’activité minière datent de 1260.
En 1786 les filons sont redécouverts et la mine sera à nouveau exploitée jusqu’à la révolution puis à partir de 1834 jusque 1908 avec quelques hauts et beaucoup de bas, compte tenu des difficultés d’exploitation avec un torrent du Fournel intrépide et des quartzs argentifères, roches parmi les plus dures au monde.
Ces mines se visitent et leur site offre une belle documentation, de même que le BRGM, avec une étude géologique et étude minéralogique ou une étude sur les risques liés à l’abandon de la concession.
A noter également, une étude archéologique : "Une mine de plomb argentifère dans un environnement montagnard", en format web ou en format pdf.
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Le Champ de foire - Pic sans nom
Cette (assez) courte rando est idéale lorsqu'on veut être rentré avant les orages d'après-midi ou pour s'initier au hors sentier. Si, bien évidemment, on est dominé de 500 m par la pointe de l'Aiglière, que la toponymie a oublié cette bosse et que, au milieu d'un cirque, il ne s'agit pas de la vue la plus panoramique que l'on puisse avoir, il s'agit tout de même d'un bel objectif, au dessus des anciens lacs des Neyzets, avec la magnifique cascade de Narreyroux sur le chemin. La solitude est presque assurée.
Si la météo n'est pas clémente, ne pas oublier qu'on monte, tout de même, à 2800 m.
· Accès
De Puy-saint-Vincent, prendre la direction de la station 1600. Environ 1,5 km après l'intersection prendre à droite la direction de Narreyroux (c'est la seule route à droite). Poursuivre jusqu'au bout ; une partie est en piste.
· Topo
Du parking, prendre sur la gauche afin de remonter le sentier rive droite. Vers 2000 m, suivre les traces qui permettent de s'approcher au plus près de la cascade, puis continuer.
A l'intersection, vers 2400 m, prendre à droite. On passe rapidement une cabane. Traverser une première combe et doubler le bas d'une sorte de crête, afin de passer dans la combe suivante. On voit que le sentier traverse un ruisseau et remonte en face, en traversant une grande face. C'est dans cette seconde combe qu'il faut remonter, hors sentier, au mieux (quelques traces éparses).
On arrive alors dans une sorte de petit cirque. Pour monter à la pointe de l'Aiglière, a priori, c'est en face, voire légèrement sur la droite.
Il y a, toutefois, une belle trace tout à gauche, qui mène à une pente assez rude. C'est celle là qui rejoint la crête du Champ de foire puis le sommet objectif du jour, matérialisé par un cairn.
On a en face de soi, sur la gauche, un plan des eaux, le Grand fond, qu'on peut assez facilement rejoindre par une succession de gradins herbeux ou petits pierriers résiduels puis en traversant un plat alpage.
Une fois récupéré le sentier, le suivre jusqu'au parking. Le terrain doit être assez favorable aux marmottes... (mais pas une seule ne s’est manifestée)
Massif :
Briançonnais |
Secteur :
Vallouise |
Diff :
2,5 |
Distance :
10,4 |
Altitude :
2780 |
Dévivelé :
940 |
Intérêt :
2 |
| Réalisé le : 22 juillet 2015 |
Index IBP : 114 |
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| 01 Cascade de Narreyroux |
02 |
03 |
04 |
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| 05 |
06 Cairn sommital |
07 Le Grand fond |
08 Pentes herbeuses à descendre |
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| 09 Beaux plis géologiques |
10 |
Quotation sur 4
L'indice IBP est un système automatique d'évaluatin objective de la difficulté d'un itinéraire, notamment utilisé par la FFRP, qui en propose l'usage ici
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Panorama depuis le pic (cliquer sur l'image pour le panorama)
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