La vallée de la Clarée, ou de Névache, est réputée pour être un coin tout à fait charmant. Il est tellement réputé que, l’été, la route est fermée la journée à partir de Névache et l’accès à la haute vallée s’effectue par navette.

Un site internet illustre magnifiquement cette vallée, avec moult précisions, y compris ce qui concerne la toponymie :
http://www.vallouimages.com/brianconnais/claree.htm.

Dans les années 1870, l’idée d’une liaison ferroviaire sous le col de l’Echelle comme à éclore. Cette idée re-émerge à la libération et, dans les années 1970, un projet autoroutier voit le jour, ce projet est finalement abandonné suite à plusieurs manifestations. Par décret du 31 juillet 1992, la vallée de la Clarée est classée. On peut retrouver toutes les informations sur le site de la BAse Territoriale Régionale AMénagement Environnement Provence Alpes Côte d'Azur (BATRAME)

Randonnée qui ne présente aucune difficulté technique (même s'il y a un peu de pierres dans la partie finale de l'Aiguille) et qui offre un magnifique panorama sur la vallée de la Clarée, les Cerces et Bardonecchia.

Sans être vraiment paumatoire, Il y a quelques fourches où on a vite fait de prendre le mauvais chemin...



·   Accès

Juste avant Névache, au niveau de l'intersection avec le col de l'Echelle, se garer soit sur le parking "spécial navette vallée haute" soit à proximité du centre de vacances.

·   Topo

Derrière (vu qu'il est rond, disons sur la partie haute) du centre de vacances prendre le sentier balisé, passer le pont du torrent du Roubion puis prendre tout de suite à gauche. 400 m plus loin on voit les ruines de la maison d'un ermite (son histoire ici), des panneaux expliquant sa vie, puis on attaque la forêt -comme souvent- assez abrupte.

1,8 km après le pont, environ à l'altitude 1845 m, être attentif : il y a sur la droite (du moins quand je suis passé)  un vague chemin plein de bardages et avec un tronc d'arbre posé en travers. Malgré ces signes peu encourageants c'est bien le chemin qui monte directement à l'Aiguille rouge, à prendre maintenant si on veut faire celle-ci en premier.

Après cette intersection, le chemin (qui monte vers le vallon des Thures) tend à devenir plat et, 800 m plus loin, on traverse la combe et arrive au pied des cheminées de fées, qui ne sont, en réalité, que des colonnes de cargneule pointues, la pierre sommitale étant déjà tombée.

On attaque alors la dernière partie de la montée, une bonne bavante, avant de prendre pied sur le vallon des Thures.

Poursuivre le vallon. Le trou du Micouret n'est pas du tout indiqué, il se situe à une quarantaine de mètres du chemin et ne se voit pas de celui-ci, tout juste devine-t-on une boursouflure.

Il ne faut pas s'attendre à trouver un gouffre monumental ; tout juste une dépression du terrain, certes révélatrice pour le géologue et intrigante, mais pas plus.

Poursuivre jusqu'au col des Thures où c'est une bonne idée de ne pas arriver à l'heure de l'apéro, tant il y a de monde sur le bord du lac et ses contours.

S'il n'apparait que partiellement sur la carte IGN, le sentier entre le col des Thures et l'Aiguille rouge est, en fait, bien tracé. On l'aura facilement repéré dans le vallon.

Le remonter : on finit par arriver à un collet à l'altitude 2330 m ;  prendre alors à gauche la dernière partie de l'ascension, assez rude et dans un sentier pas toujours agréable.

Bien qu'il s'agisse d'un "petit" sommet, l'Aiguille rouge n'est pas à sous-estimer : ce n'est tout de même pas de la simple promenade post-digestive ; le panorama, lui, est remarquable : très belle vue sur les Cerces et les Ecrins, très belle vue sur la vallée de la Clarée, vue plongeante sur Bardonecchia, on devine, la vallée étroite, panorama à 360°...

A la redescente, au niveau du petit collet, il manque franchement un totem indicatif. Prendre plus ou moins en face, juste sur la gauche d'une espèce de petite barre.

S'en suit une portion de 800 m, sans beaucoup d'indications, avec plusieurs intersections, avant de retrouver la trace du GR, qu'on prendra à droite.

Si on veut couper par la forêt, il faut être attentif au chemin à prendre sur la gauche, à l'altitude 2118, au milieu d'une portion plane.

Descendre jusqu'au parking.
 
Massif :
Briançonnais
Secteur :
Clarée
Diff :
2
Distance :
14,5
Altitude :
2545
Dévivelé :
930
Intérêt :
2
Réalisé le : 20 juillet 2015 Index IBP : 109
Le col des Thures et l'Aiguille rouge
L'aiguille rouge 3D
01 Cabane de l'ermite 02  Intersection - tout droit on va directement au vallon des Thures 03 Intersection - a droite on va vers l'Aiguille rouge 04 Zone d'éboulement
01 Cabane de l'ermite 02 Intersection - tout droit on va directement au vallon des Thures 03 Intersection - a droite on va vers l'Aiguille rouge 04 Zone d'éboulement
04b Cheminée de fée 05 la zone d'éboullement vue du haut 06 Vallon des Thures 07 Vive la montagne, terre de tranquilité
04b Cheminée de fée 05 la zone d'éboullement vue du haut 06 Vallon des Thures 07 Vive la montagne, terre de tranquilité
08 l'Aiguille rouge 09 Trou du Micouret 10 11 Et avec le bob
08 l'Aiguille rouge 09 Trou du Micouret 10 11 Et avec le bob
11 Lac des Thures 12 Col des Thures 13 Moi j'acheterai pas... 14 Croix sommitale de l'Aiguille rouge
11 Lac des Thures 12 Col des Thures 13 Moi j'acheterai pas... 14 Croix sommitale de l'Aiguille rouge
15 Vallée étroite et Thabor 16 Col de l'Echelle 17 Bardonecchia 18 Vallée de la Clarée vers la Vachette
15 Vallée étroite et Thabor 16 Col de l'Echelle 17 Bardonecchia 18 Vallée de la Clarée vers la Vachette
19 Vallon des Thures 20
19 Vallon des Thures 20
Le topo en photos sur GoogleEarth
.
Quotation sur 4

L'indice IBP est un système automatique d'évaluatin objective de la difficulté d'un itinéraire, notamment utilisé par la FFRP, qui en propose l'usage ici
Le col des Thures à 360°  (cliquer sur l'image pour la panorama animé)
Panorama à 360° depuis l'Aiguiller rouge (cliquer sur l'image pour le panorama animé)
.
.