Le plateau de Bure est internationalement connu pour son observatoire. Il s’agit plus précisément d’un radiotélescope interféromètre. Il est exploité par l’IRAM (l’institut de radioastronomie millimétrique). Construit à partir de 1985, il est en exploitation depuis 1988. La radioastronomie est « connue » pour sonder des fonds de l’univers, elle sert aussi à l’étude moléculaire. Heureusement, il y a des panneaux explicatifs sur le site. Il est composé de 7 antennes de 15 m de diamètre avec un écartement maximum entre celles-ci de 750 m. Pour tout comprendre sur l’interférométrie, on peut utilement regarder le « C’est pas sorcier - le VLT ». Des travaux, jusqu’en 2019, porteront l’écartement entre les antennes à 1600 m, ce qui en fera l’interféromètre le plus puissant de l’hémisphère nord et le deuxième au monde. L’histoire de ce laboratoire est également associée au très grave accident de son téléphérique, le 1er juillet 1999 -20 morts- suivi de l’accident d’un hélicoptère qui a touché les câbles de ce même téléphérique -5 morts. Le 2 octobre 2015, un nouveau téléphérique a été inauguré. Aussi désertique soit-il, le plateau de Bure est également un site « Natura 2000 ». |
Massif : Devoluy |
Secteur : Veynes |
Diff : 3,5 |
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Distance : 18 |
Altitude : 2744 |
Dévivelé : 1370 |
Intérêt : 3 |
Réalisé le : 18 juillet 2015 | Index IBP : 150 |