Le Glacier Blanc, dont une description est disponible sur Vallouimage, est le plus vaste glacier des Alpes du sud. C’est également, certainement, le plus connu et le plus visité, compte tenu de son accès aisé à tout randonneur face à sa magnifique chute de séracs ou de son blanc immaculé. Il a effectivement la chance (du moins visuelle) de ne pas être recouvert de pierres, comme son voisin le glacier noir.

C’est également l’un des glaciers le plus mesuré. Tous les ans, le Parc national des Ecrins publie sont état de santé, c'est-à-dire son bilan de masse. Il est parfois légèrement positif, plus souvent négatif.

En 2015, il a connu une campagne de mesure globale, par photographie aérienne ; en 12 ans il a perdu en moyenne 10 m d’altitude.

Le Parc propose un topo pour aller l'admirer. Une des photos d'illustration montre le recul de la chute de séracs...

Dôme de neige des Ecrins
Course d'alpinisme côté F. Le dôme est réputé être le 4000 le plus facile des Alpes. Il ne faut toutefois pas oublier que glacier est très crevassé, qu'il y a quelques séracs accueillants au dessus et qu'il y a plusieurs lèvres de crevasses à remonter (ou à descendre). Il ne faut pas non plus oublier que les pentes dépassent les 30° et qu’à cette altitude il neige en toutes saisons, avec les risques d’avalanche qui vont avec, comme l’a tragiquement rappelé l’avalanche du 15 septembre 2015.


·   Accès

Le départ s'effectue depuis le refuge des Ecrins (vers 4h00 en été). Ne rien prévoir d'y laisser ; en effet, il est 150 m plus bas que le glacier, on n'y repasse donc pas à la descente
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·   Topo

Compte tenu de la purée de poix il est difficile de faire un topo, surtout que je n'ai pas pu aller jusqu'en haut. Outre qu'il n'y a qu'à suivre la trace, globalement : descendre du refuge pour prendre pied sur le glacier et continuer de le remonter, rive gauche, en pente douce, sur un peu plus de 3 km avant d'attaquer vraiment les hostilités, dans une zone où il est déconseillé de trainer pour cause de séracs.

On remonte ensuite la pente, assez soutenue, en traversant le glacier. Il semble que la trace soit changeante, d'une année sur l'autre, ou selon la période.

Compte tenu du niveau du groupe et des conditions météos, nous nous sommes arrêtés à 3800 m, après avoir franchi une grosse marche de 2 m vers 3600 m.

Ne surtout pas négliger la redescente : du pied de la pente à la sortie du glacier, même si c'est plat et pas en neige molle, c'est tout de même pas loin de 5 km et c'est, au total, une journée à 18 km (un peu plus si on va jusqu’au sommet).
Dôme de neige 3D
01 C'est tôt pour mettre le nez dehors 02 Levé de soleil 03 04
01 C'est tôt pour mettre le nez dehors 02 Levé de soleil 03 04
05 C'est bas de plafond 06 Pour la vue au sommet c'est loupé 07 09 Descente sur le refuge du Glacier Blanc
05 C'est bas de plafond 06 Pour la vue au sommet c'est loupé 07 09 Descente sur le refuge du Glacier Blanc
10 Glacier Blanc 11 Les séracs du glacier 12 13 Chocard du refuge...
10 Glacier Blanc 11 Les séracs du glacier 12 13 Chocard du refuge...
14 ...Pas du tout sauvage 15 ancien refugeTuckett 16 Ancien refuge Tuckett 17
14 ...Pas du tout sauvage 15 ancien refugeTuckett 16 Ancien refuge Tuckett 17
18 19 Glacier Blanc depuis la passerelle 20 Retour au pré de madame Carle
18 19 Glacier Blanc depuis la passerelle 20 Retour au pré de madame Carle
Le topo en photos sur GoogleEarth
Quotation sur 4

L'indice IBP est un système automatique d'évaluatin objective de la difficulté d'un itinéraire, notamment utilisé par la FFRP, qui en propose l'usage ici
Massif :
Briançonnais
Secteur :
Vallouise
Diff :
4
Distance :
18,5
Altitude :
3800
(4015 pour les sommet)
Dévivelé :
950 (et 2200 de D-)
Intérêt :
3
Réalisé le : 29 juillet 2015 Index IBP : 165
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