Vers le grand Paradis

Le Grand Paradis est réputé être le 4000 le plus facile des Alpes d’où l’avantage (ou l’inconvénient ?) de ne pas y être seul.

Randonnée glaciaire dont l’itinéraire glaciaire évite, en principe, les zones crevassées elle nécessite tout de même de passer la rimaye, vers 4000 m : belle crevasse béante non accueillante (fin du voyage pour moi, en l’absence d’encordement)…. Mais on n’est pas obligé d’aller faire pouêt-pouêt à la Vierge ! (et plus, elle n'aime pas ça...)

· Accès

On peut partir au milieu de la nuit du parking. Plus généralement on part du refuge Victor Emmanuel II.

· Topo

Tout commence par l’heure du réveil…. Il y en a pour tous les gouts…les premières cordées partent vers 4h30, les dernières ont dû partir vers 6h00 / 6h30.

En course glaciaire il est difficile de décrire le topo, surtout qu’entre la nuit et un brouillard à ne pas voir à 10 m….

De toutes façon, vu que tout le refuge ou presque monte au même endroit, au pire, il n’y a qu’à suivre et il faut saluer la gentillesse du gardien (qui en plus parle français).

De la porte du refuge, le contourner vers la gauche, passer entre la réserve de gaz et la petite chapelle : le sentier est indiqué par un panneau puis par des cairns assez rapprochés pour être visibles à la frontale.

Ce sentier navigue dans un pierrier entre les blocs avant d’atteindre un premier couloir de neige vers 3000, les crampons ne sont pas indispensables, les guêtres sont très utiles…

150 mètre plus haut, les choses sérieuses commencent : au profit d’un replat, tout le monde s’équipe et, plus haut, les grappes de lucioles zigzaguent dans la pente.

L’air de rien, le dénivelé passe et on atteint alors une sorte de col / replat à 3700.C’est là qu’on rejoint l’itinéraire menant du refuge Chabod.

On s’attaque alors à la dernière partie, une pente assez raide, dite de l’arrête (bien qu’on ne soit pas sur le fil de l’arrête) jusqu’à 4000.

En principe, la voie est tracée pour éviter les zones de crevasse (ça ne choque pas le gardien d’arriver seul) mais là il y a un obstacle qui n’est pas dans les topos : la rimaye, belle crevasse dont l’accueil est à déconseiller et un pont de neige à la solidité très relative.

Fin de l’aventure pour moi qui ne suis pas encordé. Mais déjà content d’être monté jusque là. Il parait (mais le brouillard ne permettait pas de voir à plus de quelques mètres) qu’il y a le sommet « d’Il roc » qui est atteignable sans la rimaye, avec une cloche à faire sonner.

Retour par le même itinéraire. Attention, au col, à ne pas descendre sur le refuge Chabod (il faut très légèrement remonter).

Attention aussi à ne pas sous-estimer la descente : au total, il y a encore 10 km, à marcher et 2000 m à descendre. Si l’effort physique pour monter n’est pas beaucoup plus important que pour une bonne journée de rando, à la fin de la journée qui dure difficilement moins de 7h00 les jambes sont lourdes…

Massif : Grand-Paradis		Secteur : Courmayeur / Aoste	Diff : 4
Distance : 16	Altitude : 4000 (4061 pour le sommet)	Dévivelé : 1300 (60 pour le sommet) ET - 2100 !	Intérêt : 3
Réalisé le : 30 juillet 2014		Index IBP : 182


00 Départ	01 L'entrée sur le glacier - on s'éuipe à l'abri du gros rocher	02 Belle visibilité (pour l'instant)	03 Le refuge dans son environnement

04 Le refuge