Massif :
HauteTarentaise
Secteur :
Val-d'Isère
Diff :
2
Distance :
13
Altitude :
2850
(3000 pour le col)
Dévivelé :
850
(1000 pour le col)
Intérêt :
4
Réalisé le : 27 juillet 2014 Index IBP : 111

L’Isère, longue de 286  km, est un affluent majeur du Rhône qu’elle rejoint 8 km au nord de Valence, avec un bassin versant de 11 800 km2, soit un peu plus de 2 % du territoire métropolitain. Ce bassin versant recoupe la majeure partie des Alpes, avec les massifs du Beaufortain, de la Vanoise (y compris le sud, la vallée de l’Arc - La Maurienne), les Grandes Rousses et l’Ouest des Ecrins. 

L’Isère prend sa source en face des bouquetins, au pied du Glacier des sources de l’Isère, lui-même accolé à la face de nord de l’arrête qui rejoint le col de l’Iseran, vers 2750 m.

Dès sa source l’Isère est bien forte, comme en témoigne sa puissance dans les gorges du Malpasset, avant de rejoindre Val-d’Isère.

On peut suivre son débit tout au long de son parcours, dans le département de la Savoie , dans celui de l’Isère. On peut aussi voir la carte interactive de ses affluents répertoriés, même les petits ruisseaux.

Bien sûr, comme tout torrent de montagne aussi étendu et aux bassins et affluents aussi divers, c’est loin d’être un fleuve tranquille. Voici donc un line vers le site de l’Institut des risques majeurs à Grenoble
.

Randonnée à faire…à la soirée. On monte effectivement au royaume des bouquetins, des chamois et des marmottes et c’est passé 17h30 que c’est petites bêtes sont au rendez-vous.

Bien sûr rien n’est jamais garanti mais il serait bien extraordinaire de ne pas croiser, à cette heure, quelques bouquetins débonnaires sur le plateau, vers 2700, puis, à la descente, de discuter avec quelques marmottes enfin sur le bord du chemin, une fois tous les touristes rentrés, voire de pouvoir admirer de paisibles chamois.

Le tout sur de très bons sentiers sans aucune difficulté (bien que si les marmottes sont à portées des plus jeunes, pour aller voir les bouquetins, l’air de rien, il faut tout de même marcher, sauf à passer la nuit au refuge).

La météo n’était au rendez-vous mais bien entendu on peut pousser au col de la Lose, au col de la Galise où on peut poster ses cartes postales, voire faire les deux avec le sommet du grand Cocor.

· Accès

Se garer au parking du pont St-Charles, première grande épingle du col de l’Iseran après Val-d’Isère.


·  Topo

En ce qui concerne le topo, rien de plus simple : il y a un chemin à suivre et c’est -presque- tout.

On commence par une montée assez raide sur un chemin bien aménagé (heureusement, vu le monde) qui, après une centaine de mètres de dénivelé, surplombe d’impressionnantes gorges qu’on remonte  sur environ 1 km, toujours sur ce sentier aménagé. Après une petite phase descendante, s’ouvre ce qui fait la beauté touristique du coin : un plan des eaux verdoyant entouré de hautes montagnes et aux marmottes peu farouches.

Ce n’est toutefois qu’en arrivant à proximité du refuge qu’on pourra vraiment oublier le téléobjectif, voire, une fois tout le monde rentré, faire la causette. Pour les uns, c’est la fin de l’excursion, pour les autres la fin de la phase d’échauffement avant d’attaquer la vraie montagne, avec 400 m de dénivelé (d’abord sur un chemin en lacets puis en balcon) jusqu’à une sorte de plateau, un peu au dessus de 2700. Sur le chemin, on peut toujours croiser quelques marmottes.

A la sortie de plateau, à gauche c’est le col de la Galise, à droite c’est le col de la Lose. On peut envisager de relier les deux. On peut aussi repérer les lieux pour faire une belle boucle jusqu’aux sources de l’Isère : juste après le refuge du Prariond prendre la droite une sente qui descend. D’en face on la voit bien remonter jusqu’ un replat qui ne semble pas poser de grosses difficultés pour rejoindre le plateau sur lequel on est (sinon peut-être une traversée de l’Isère naissante, qui n’est alors que bédière).

La météo n’a pas permis d’aller plus haut mais ce n’est pas grave : c’est là que de nombreux mâles viennent paître en fin d’après-midi, voire s’échanger quelques coups de têtes (avec cornes). On peut aussi y croiser quelques chamois.

Descente par la même voie, avec coucou aux marmottes presque au bord du chemin à proximité du refuge et un chamois bien tranquille dans les gorges.

Malheureusement, pas de photos ou presque : la carte SD a planté….(heureusement, il reste le téléphone…) mais quelques photos autres lors d'une précédente visite
Vers les cols de la Galise et de la Lose : au royaume des bouquetins, des chamois et des marmottes
lacdelaplagne3D
Quotation sur 4
L'indice IBP es un système automatique d'évaluatin de la difficulté d'in itinéraire, notamment utilisé par la FFRP, qui en propose l'usage ici
01 Gorges du Malpasset 02 Rau de Prariond 03 04
01 Gorges du Malpasset 02 Rau de Prariond 03 04
05 07 Ruisseau des reves du Prariond 08 09
05 07 Ruisseau des reves du Prariond 08 09
10 Ruisseau des reves du Prariond 11 12 Depuis le replat 2800 12 Vers le plan des eaux
10 Ruisseau des reves du Prariond 11 12 Depuis le replat 2800 12 Vers le plan des eaux
13 Le plan des eaux face au col de la Galise
13 Le plan des eaux face au col de la Galise
Le topo sur GoogleEarth
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Panorama  depuis le replat vers 2800 m

Au tiers gauche, on devine les sources de l'Isère
Complètement à gauche, on monte au col de la Lose