Parking : Aller à la Bérarde, quelques places au niveau du pont, sinon parking officiel.
En remontant un (très) long vallon au fond d’une vallée encaissée il ne faut pas s’attendre à un paysage saisissant. C’est tout de même l’occasion d’aller à la Bérarde, hameau qui semble être au bout du monde
d’une interminable route souvent étroite. C’est aussi l’occasion d’aller au cœur du cœur des Ecrins !
Le départ du chemin est dissimulé à côté du panneau d’information d’ouverture des refuges, au niveau du pont, à l’entrée du village. Pour faire une boucle et visiter le village ont peut rejoindre l’église et prendre la
première route à gauche, puis, très rapidement, la sente à droite. On a l’impression qu’on part dans la direction opposée mais pas d’inquiétude : après quelques lacets ont reprend bien la bonne direction.
1,3 km après avoir quitté le village on croise le vallon de bonne Pierre puis, très vite, une passerelle au plat des Etançons. Avec quelques choix de rive (droite ou gauche), on remonte sans aucune difficulté le
débonnaire, mais encaissé, vallon des Etançons jusqu’au refuge du Châtelleret: 4,5 km pour monter 320 m de dénivelé ! C’est long et monotonome…
Heureusement qu’il y a en face la Meige qui se dessine.
La suite logique consiste à rejoindre le refuge du promontoire. Pour une journée de novembre, ça fait quand même rentrer tard (et pas de réseau téléphonique pour prévenir) car si la montée au Chatellerpet est
longue, elle ne gagne presque pas d’altitude. La suite, pendant un petit 1,5 km, jusqu’environ 2450 m est du même acabit. On est alors au pied du pierrier qu’il faudra remonter sur 600 m (pour le coup en, aussi,
1,5 km !).
Je me suis donc arrêté au pied du pierrier, non pas sans avoir pu prendre le temps d’admirer à quelques dizaines de mètres 2 chamois.
Retour par le même itinéraire, sinon qu’on peut choisir, à la passerelle, de rester en rive droite et donc arriver directement au pont à l’entrée du virage, sans faire le crochet.