
Ahhhh l’ami Peillex, l’homme qui n’aime pas les montagnards (et qui le lui rendent bien). Bon, à sa décharge, les ascensionnistes n’ont pas l’air d’être des gens joviaux et le retour d’expérience de l’ancien refuge montre que redescendre leurs déchets n’était pas leur préoccupation première, mais quand même…. Etrange cette volonté de fermer le mont Blanc.
Voilà donc qu’au printemps a fleuri un peu partout cette affiche. Très étrangement, je n’en ai pas le souvenir à l’Aiguille du midi, alors que l’abord du refuge des Cosmiques est aussi lieu de bivouac (elle ne porte d'ailleurs pas le sceau de Chamonix).
A la lecture de ce tract on apprend donc qu’une circulaire qualifie un délit !!!!!! (à part de la procédure, je n’y ai pas vu grand-chose). On nous évoque l’article L.341-19 du code de l’environnement ou l’article L.480-4 du code de l’urbanisme. Je ne vois pas trop le lien entre des travaux sur un monument ou site classé et le fait de poser une toile.
Cette affiche a tout de même le mérite de rappeler l’article R.111-42 du code de l’urbanisme qui, en lien avec l’article R.111-41, rappelle que le camping est autorisé partout où il n’est pas interdit. Il est effectivement interdit dans les sites inscrits, tel que le massif du Mont blanc au-delà de 2000 m, mais ça ne résout pas la question : quelle est la définition du camping ?
Le fait que la section ait trait aux « dispositions relatives à l'implantation des habitations légères de loisirs, à l'installation des résidences mobiles de loisirs et des caravanes et au camping » laisse penser aux montagnards qu’il y a une différence entre une tente légère plantée du coucher au lever du soleil et une installation fixe…
C’est d’ailleurs ce qui est ressorti de la commission mise en place par le préfet : "le bivouac à l'air libre est autorisé, les tentes montées du coucher au lever du soleil sont autorisées, les tentes montées du lever au coucher du soleil sont interdites" (Montagnes magazine n°392 - Juillet 2013, p.14), n'en déplaise à Sieur Peillex ! |
Voici une très belle journée où, au-delà de la forêt, se succèdent cascades et glaciers, sans voir passer ni les kilomètres ni le dénivelé.
Pour accéder au départ, à la sortie de saint-Gervais (en direction des Contamines-Montjoie) prendre la direction du premier hameau « le bionnay », traverser le torrent du Bionnassay puis prendre sur la droite la direction du Champel. Un panneau signale qu’il s’agit d’une route de montagne, étroite et raide, c’est bien le cas ! Il a tout de même régulièrement des dégagements sur le bord de la route pour pouvoir se croiser. On ne monte pas jusqu’au Champel, il y a un parking vers l’altitude 1160. Ne pas arriver trop tard pour pouvoir trouver une place. On trouve toutefois à se stationner dans les dizaines de mètres qui suivent, sur le bord de la route.
Du Champel, suivre la route carrossable. Vers l’altitude 1350 m il y a un chemin qui descend à gauche, en direction du torrent puis qui remonte vers le hameau de Bionnassay.
Par la route, rejoindre le parking des Bettières et poursuivre sur le bon sentier indiqué « Bellevue », puis « le nid d’Aigle ».
A 1780 m un panneau artisanal indique, tout droit le refuge du nid d’aigle, à droite la passerelle du glacier.
On peut alors rentrer directement, la passerelle en elle-même étant une belle attraction. La sortie fera alors environ 12 km et 800 m de dénivelé.
Cependant, la moraine du glacier est très tentante et se laisse très facilement remonter. Elle permettra d’admirer de nombreuses cascades et offrira le point de vue sur les séracs du front du glacier de Bionnassay.
On peut se contenter du bas des séracs, en prenant pied sur la crête de la moraine à l’occasion d’un ruisseau, dans un virage à gauche vers 2020 m. Pour pas beaucoup d’efforts en plus on admire l’ensemble, vers 2180, juste au dessus de ce qui est nommé échelles mais qui est en fait une série de deux escaliers.
Retour par le même itinéraire sans oublier de tourner à gauche pour rejoindre la fameuse passerelle. Ne pas croire la trace GPS, elle a un peu dévié dans la descente de la moraine.
Après cette passerelle on remonte un peu puis plonge dans un chemin en sous bois droit dans la pente qu’il faut suivre. Il coupera à 2-3 occasions une route carrossable que je ne retrouve pas la carte. Cette partie manque un peu d’indications, il faut se fier à l’orientation. Au passage on admirera une magnifique cascade.
Au niveau du chalet du Chalère on rejoint à nouveau une piste carrossable. On peut la suivre, à droite, pour rejoindre le pont des Places puis Bionnassay.
Mais mieux vaut raccourcir en allant tout droit. On arrive alors directement à Champel (environ 1 km et 100 m de dénivelé d’évité)
Attention, quand je suis passé, début août 2013, ce chalet du Chalère (en fait un hangar) avait l’air d’être en démolition.
Massif : Mont Blanc |
Secteur : Val Montjoie |
Diff : 2 |
Distance : 18 |
Altitude : 2180 |
Dévivelé : 1450 |
Intérêt : 3 |
Vallon de Bionnassay : sous l'oeil des géants
Réalisée le : 1er aout 2013 |
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03 Eglise de Bionnassay |
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10 Secteur St Nicolas de Veroce |
11 Les deux refuges du Gouter |
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18 Séracs |
19 Avec crevasse |
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21 Bouquetins alpinistes |
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22 Moraine à marée basse |
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26 Ca se regarde verticalement |
27 Col de la Forclaz |
28 La passerelle |
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31 bis la passerelle |
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33 baignade déconseillée |
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