ACCCES : Rampe du tunnel du mont blanc - parking de la cascade du Dard
Voici une boucle présentant un condensé de ce que peut offrir Chamonix : la haute montagne qui tutoie une tranquille forêt, un belvédère plongeant, un très large panorama, l’isolement montagnard à portée de téléphone portable, du dénivelé sans en avoir l’air, sans oublier le ballet des hélicoptères.
Les hostilités commencent à la cascade du Dard. La pente est régulière, le chemin ne réserve pas de mauvaise surprise.
Au fur à mesure que l’on monte, on découvre le panorama ou le glacier des Bossons, omniprésent sur ce secteur.
Une fois sorti de la forêt, le refuge du plan de l’Aiguille ou la ligne du téléphérique sont des objectifs mesurables.
Il est sympa de croiser le téléphérique qui apparaît, à cet endroit, peu aérien. Ne pas oublier de jeter un coup d’œil au téléphérique de service qui le longe.
Le refuge du plan de l’Aiguille marque la fin d’une -tout de même- rude montée de 1200 m. Si l’heure du déjeuner sonne, on pourra s’y restaurer à un tarif tout à fait honnête, et avec vue plongeante sur Chamonix.
Bien sûr, on peu monter en téléphérique, mais c’est pas vraiment le but du jeu !
Le contraste est saisissant entre la solitude de la montée et la foule du plan de l’aiguille. Poursuivre le sentier en suivant la direction « Grands Mulets ». On en profite pour admirer la verticalité de la paroi de l’aiguille du Midi. Avec un peu de chance on apercevra des chamois, bien plus à leur aise que nous autres, pauvres bipèdes.
Nous sommes tellement pas à notre aise que quelques barreaux de via ferrata on été aménagés sur un bout de dalle un peu lisse. Rien de méchant mais le téléphérique rend le coin très touristique, et le touriste de montagne n’a pas le pied marin (et celui du bord de mer n’escalade pas les rochers).
La suite des évènements n’est pas aménagée, elle n’est pas non plus pour touristes. Il s’agit de traverser le bas du glacier des pèlerins pour rejoindre le sentier, sur l’autre versant.
Les équipements spéciaux (chaines, crampons, piolets) ne sont pas nécessaires, le glacier étant à cet endroit morainique. La glace n’est toutefois pas très loin sous la pierre.
L’accès est bien indiqué. La descente de la moraine nécessite de la vigilance. Ne pas hésiter à se mettre (volontairement) sur les fesses (à moins de vouloir s’y retrouver involontairement).
Il semblerait que le cheminement sur le glacier soit jalonné, je ne l’ai pas vu. Il faut repérer l’issue de secours, en face, signalée par un carré jaune d’un mètre carré (normalement les issues de secours sont signalées en vert mais, promis, je ne dirai rien…).
Faire attention à ne pas faire ce que j’ai fait, c'est-à-dire à se laisser entrainer vers le bas du glacier où le cheminement peu sembler plus facile.
Faire attention aussi à une grosse cassure légèrement à l’aval. Jolie mais traitre, vu la taille des blocs qui en tombent. On la voit très bien sur cette vue Google. Intéressant tout de même pour admirer les effets conjugués et interactifs de la glace et de le la roche.
La remontée de la moraine sur le versant opposé m’a semblé épique, accroché comme je pouvais à du sable et où il aurait été très gênant, voire dommageable, que l’un de mes moindres et frêles appuis lâche. Je me demande même comment peut s’envisager la descente. Il y a un spit.
Je m’étonne que l’endroit ne soit pas aménagé d’une corde fixe alors que des barreaux équipent parfois des endroits moins bien aériens. Serait-ce pour limiter l’accès ?
Une fois cet obstacle franchi, le sentier est plat jusqu’à la station des glaciers, vestige irréel.
S’en suit une longue, très longue descente en épingles, usante…
C’est amusant de passer d’une gare des glaciers à une gare de péage, celle du tunnel du mont Blanc.
Entre les deux, ne pas manquer la visite de la gare de la Para, accessible en faisant un grand pas entre les escaliers.

Station des glaciers en boucle
Massif : Chamonix |
Secteur : Chamonix |
Diff : 2 |
Distance : 17 |
Altitude : 2410 |
Dévivelé : 1800 |
Intérêt : 3 |
Randonnée réalisée le 30 septembre 2011 - beau et sec
ATTENTION : d'expérience, même sur ce qui est classé comme une simple promenade, la boussole, la carte (que l'on saura lire !), l'altimètre voire le GPS sont des amis indispensables dès lors que le brouillard offre une visibilité de quelques dizaines de mètres et que l'on a perdu la bonne trace...
Retour vers le futur...
Rejoindre la station des glaciers constitue un émouvant retour dans le temps, entre l’actuel téléphérique de l’Aiguille et le projet du début du siècle.
Conçu dès la fin du XIXème, ce projet ne put démarrer que laborieusement en 1910 et le premier tronçon fut ouvert in extrémis 14 ans plus tard pour les JO d’hiver.
Ce n’est qu’au bout de 30 ans d’efforts que le col du Midi fut relié par une ligne de service, alors qu’éclate la seconde guerre mondiale.
Finalement, la reconstruction aura raison de ce projet trop précurseur en lançant, en 1950, les travaux de l’actuel téléphérique.
Ces ruines disséminées dans la pente sont autant de témoignages d’un temps héroïque. Le fait de laisser la nature faire son œuvre depuis 50 ans sur ces installations non démantelées, comme prêtes à repartir, ajoutent à la nostalgie.
Quelques très beaux sites :
Aiguilledumidi.net qui lui est entièrement consacré.
Remontées-mécaniques.net avec un reportage très complet et très bien documenté.
Quelques photos d'histoire.
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01 langue fraiche |
02 Pointe de Lapaz et Aravis |
03 Les Avaris |
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05 Les Houches |
06 Le Brevent et les Aiguilles rouges |
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07 |
08 Métro TRES aérien |
09 Chalet du plan de l'Aiguille |
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10 Chamonix |
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12 Tourne pas la tête |
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13 Chamoix |
14 Sous les cailloux la glace |
15 Mais si ! |
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16 La gueule du monstre |
17 Quelle grotte |
18 les effets de l'avancée du glacier |
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19 vue d'ensemble |
21 toujours sympa... |
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21b les restes de l'hotel des glaciers |
22 la gare des glaciers |
22 vue plongeante |
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25 Tout est pret à repartir |
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27 drôle de rangement |
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28 L'ancien et le nouveau |
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30 Les Drus |
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31 Oiseau non identifié |
31 Station inetermédiaire |
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35 contre-poids |
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36 retour à la vraie civilisation |
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