Parking : A Staffal, tout au bout de la vallée de Gressoney St Jean…
Avec les 22 € de remontées mécaniques (alors qu’un forfait 4h coûte 33 € l’hiver !!!!!), aller au refuge Quintino Sella est l’occasion de s’offrir une belle promenade pas trop longue ni technique en altitude avec
quelques cordes fixes qui sécurisent très bien l’arrête, une belle vue lointaine (toujours gâchée par les nuages cet été) jusqu’au Viso et la plaine du Pô. C’est aussi l’occasion d’aller toucher le débonnaire glacier,
voire d’aller approcher le Castore et de franchir la barre des 4000.
Economiser le téléphérique, c’est 2,5 km (dans chaque sens) et 350 m de D+ en plus. S’économiser le télésiège c’est 3,2 km de piste carrossable et 545 m de D+ en plus.
Le topo part du col de la Bettaforca, où il n’est pas rare de voir des bouquetins paître au bord de la terrasse du restaurant comme s’il s’agissait de chèvres.
De façon générale, il n’est pas rare de croiser des bouquetins peu farouches sur le bord du chemin.
Le topo est extrêmement simple, pratiqué quotidiennement par les alpinistes qui montent ou descendent du refuge. Face au restaurant, en haut du télésiège, partir sur la droite, laisser le petit lac sur la droite et
commencer à s’élever. Le sentier n°9 est très bien indiqué.
Il n’y a pas de difficulté technique sinon qu’à partir d’un bon 3000 on a quand même pas mal de pierraille (ce qui est relativement logique).
Les 100 derniers mètres de dénivelés se déroulent sur une arête pas très large mais très bien sécurisée par des cordes fixes en guise de main courante.
On finit par arriver sur un replat rocheux où se situe le refuge.
Pour le Castor, la trace est également bien visible.
On attaque le glacier, plat ou débonnaire, derrière le refuge, avec une trace en qui part un peu vers la gauche pour revenir vers la droite. On vise sur la droite la Pointe Felik Felekspetz. En cette fin juillet,
quelques crevasses de quelques centimètres de large se laissaient deviner, mais pas de grands ponts.
2 km après le refuge, on aborde un replat puis une pente plus impressionnante que vraiment raide car elle n’est pas complètement droite dans la pente et très bien tracée/aplanie mais ou le piolet canne sert,
tout comme il est préférable de l’avoir avec soi en cas de mauvais pas pour rattraper une glissade
A cause des rafales de vent à 80 km/h nous n’avons pas continué plus loin mais la suite ne doit pas beaucoup plus dure. Peut être un peu plus raide sous la pointe Felik Felekspetz. Après c’est l’arrête, que les
photos montrent effilée mais que le guide disait tranquille…
Retour par le même itinéraire. On peut avoir laissé du matériel au refuge.