Parking : De l’Alpe d’Huez, prendre la direction de l’altiport puis continuer en direction du col de Sarenne sur près de 5 km, jusqu’au pont du torrent de la Sarenne, dans une grande courbe à droite. Se
garer à ce niveau.
Cette randonnée consiste à remonter la célèbre piste noire de Sarenne. Il s’agit surtout d’un ensemble de pistes, de ski et de service. Selon son gout on compose : plus ou moins raide, plus ou moins long…
Pour la première partie, jusque 2450 m, il est vraiment intéressant de prendre la piste de ski, qui se repère facilement à ses enneigeurs (Grrrr). Du pont on remonte plein nord et on prend sur la gauche.
A 2450, alors qu’on croise à nouveau la piste carrossable, la piste de ski se raidit, est en cailloux et devient assez pénible. Le détour par la route (à peu près 1 km dans chaque sens) peut commencer à être
judicieux.
On arrive alors à la base du télésiège de l’Herpie (2750 m), avec son lac de retenue et sa vue, derrière sur les glaciers du mont de Lans et de la Meige, devant sur le Pic du lac Blanc. A partir de là, l’ambiance
devient vraiment sauvage.
Du télésiège de l’Herpie soit prendre directement la piste avec un raidillon sur la droite face au sommet, soit suivre les enneigeurs pour passer sous le télésiège entre le 1er et le 2ème poteau de façon à absorber
le raidillon.
Si on a pris cette option, au bout de 400 m, on arrive à une fourche, il faut prendre à droite la piste légèrement en contrebas de façon à arriver sur le bord d’un lac gelé. C’est le lac du glacier de Sarenne, ou de ce
qu’il en reste.
D’après la carte IGN, on prend alors pied sur le glacier… J’ai mis du temps à comprendre mais la piste carrossable sur laquelle on progresse est aménagée sur le glacier. Donc, oui, on traverse le glacier mais
pas besoin des crampons (du moins pas pour l’instant).
Au débouché du glacier on arrive alors au pied du télésiège du glacier. On a à nouveau le choix de remonter direct la piste de ski ou de prendre la piste carrossable.
Vers 3030 m, il n’y a plus le choix : il est obligatoire de suivre la piste carrossable qui mène sans aucune difficulté jusqu’au sommet.
Avec un peu de chance, on pourra s’offrir un crochet cocasse : à 3100 m on passe devant l’entrée du fameux tunnel de la piste du même nom. Quand je suis passé, si l’entrée principale était fermée, la porte sur
le coté ne l’était pas….. Quel plaisir d’aller de l’autre coté profiter de la vue plongeante sur le lac sans nom. Par contre, attention, en plein été je ne sais pas, mais la il y avait un effet « grotte glacière » et -au
moins « côté Sarenne»- le sol était constitué d’une couche de plusieurs centimètres d’eau juste gelée et bien glissante. Crampons (au moins forestiers) obligatoires et frontale conseillée.
Une fois au sommet il y a un petit regret : avec les aménagements, on ne peut accéder qu’à la terrasse sud, avec une vue qui « ne » porte que dans un secteur NE (Mont Pourri, la Grande Casse) les Aiguilles
d’Arves et la Meige plein axe à ONO (Vercors,). On peut apercevoir le mont Blanc en se mettant sur la pointe des pieds. Bon, comme pause déjeuner, c’est quand même pas mal.
Le retour s’effectue globalement par le même itinéraire.
On peut faire (au moins) une petite option : A la fourche à 3185 m, prendre la piste presque plate en direction du refuge du GUC. Pousser jusqu’à lui pour prolonger le plaisir la vue, y compris sur le plateau
d’Emparis en montant sur la petite crête au dessus du refuge.
Soit on rejoint le bas du télésiège du Glacier par la caillasse, soit on suit la piste qui descend, un peu avant le refuge. Oui mais…surprise…à 3030 m plus de piste et on commence à voir un lambeau de glace se
dessiner…il faudra descendre le reste de glacier de Sarenne. Un pont impressionnant en haut (entrée du torrent) mais on peut contourner pour prendre pied sur un endroit plus serein. A priori il n’y a pas de
piège, ce n’est pas raide mais s’il est en glace, là encore, des pointes sont indispensables.
Continuer à descendre.