L'histoire de l'observatoire astronomique de Château Renard, à Saint-Véran, débute en 1967 lors que le pic de Château Renard est sélectionné comme le meilleur site européen continental pour la recherche  astronomique, notamment au vu du nombre de nuits claires.

Après l'abandon d'un projet de télescope de 3,5 m en 1969, le site est reconverti en lieu d'étude du soleil avec l'installation d'une coronographe, l'utilisation d'une monture équatoriale provenant de l'observatoire de Nice et d'une coupole de 7,5 m provenant de  Paris.

En 1990, le site s'est également vu prêté un télescope de 62 cm par l'observatoire de haute-Provence et une nouvelle coupole de 5 m et disponible depuis 2007.

En 2001, cet observatoire a permis la découverte de 4 astéroïdes.

La recherche purement professionnelle y est abandonnée et, depuis 1990, la station est gérée par une association d'astronomes d'amateurs AstroQueyras qui propose, aussi, d'accueillir des groupes amateurs.

Toutes les info sur son site, parfois avec une webcam, ainsi qu'un panneau d'information au pied de la piste d'accès.
Pic et observatoire de Château Renard
Sommet majeur planté au milieu du Queyras, le pic de Château Renard n’est à entreprendre que par de bonnes conditions météorologiques et nivologiques. Sortie exigeante, la récompense est toutefois là haut, avec un magnifique panorama, préservé des foules, qui porte à 300 km !

L’exposition sud rend la neige très sensible aux élévations de température.



·   Accès

Rejoindre St Véran et après ça se complique… Bien qu’il y a ait un parking d’identifié au départ de la piste de ski de fond…on ne peut y pas aller (!) L’entrée dans Saint Véran étant normalement réservée aux riverains. Bizarre. Au pire traverser la partie basse de la ville à pied et au bout, dans l’épingle, aller tout droit.

·   Topo

Il y a plusieurs façons de monter à l’observatoire. Toutes prennent une partie de la piste damée menant à la Chapelle Clausis. Il reste à déterminer où on met le clignotant à gauche.

Pour ma part, à la montée, je l’ai mis au niveau du chemin d’été, signalé. C’est là que c’est le moins raide, bien que ça fasse faire un petit crochet supplémentaire.

On peut aussi le mettre au niveau de l’oratoire, au point coté 2182.

On commence par contourner des éboulis à main gauche puis on monte sur un azimut 20° N.

A 2500 m, il y a un ressaut : soit un va tout droit pour ensuite traverser une partie plane de neige profonde, soit on le contourne. Selon les conditions de neige, on peut parfois trouver des pentes qui ne sont plus enneigées. On attaque ensuite la seconde partie de l’ascension, plus raide. Inutile d’espérer pouvoir s’aider de la route : elle est invisible et il n'y a pas de traces.

Monter donc au mieux, plus ou moins droit dans la pente. Vers 2730 m j’ai été tout droit. Il peut être préférable de contourner le ressaut par la gauche. On est alors sur la route.

L’ascension semble interminable : souvent on croit voir le bout mais ce n’est finalement qu’assez tard qu’on devine enfin une coupole.

La découverte de cet observatoire, perdu au milieu des neiges est magnifique. Il serait dommage de ne pas faire un petit effort supplémentaire pour rejoindre assez facilement le sommet (compter 50 m de D+ et 500 m AR).

L’effort est largement compensé par le panorama à 360 ° et le plaisir d’avoir fait le sommet.

La descente est comme l’aller : pas beaucoup d’indications, un peu plus de traces mais pas de quoi appuyer ses raquettes dessus, beaucoup de traversées de pentes pas loin des 30°. La majorité des traces prend la direction de la fontaine du Renard. Descendre au mieux. On peut aussi envisager de rejoindre le domaine skiable.





Massif :
Queyras
Secteur :
Molines / St Véran
Diff :
3
Distance :
12
Altitude :
2989
Dévivelé :
980
Intérêt :
4
Réalisé le : 10 mars 2015 Index IBP : 112
Observatoire 3D
Quotation sur 4
L'indice IBP es un système automatique d'évaluatin de la difficulté d'un itinéraire, notamment utilisé par la FFRP, qui en propose l'usage ici
.

Calculé pour de la randonnée, il ne prend pas en compte la particularité des raquettes à neiges, dont la difficulté dépend fortement de l'état de la neige. Il est donc à considérer avec très grande précaution pour ce sport et il faut, pifométriquement, ajouter 20 % pour lire le tableau de comparaison des difficulté.
01 St Véran 02 La Chapelle Clausis au milieu de la montagne 03 D'un peu moins loin, avec le col de saint Véran 04 Au téléobjectif
01 St Véran 02 La Chapelle Clausis au milieu de la montagne 03 D'un peu moins loin, avec le col de saint Véran 04 Au téléobjectif
05 De dessus 06 En plan très large 07 Informations historiques 08 Informations historiques
05 De dessus 06 En plan très large 07 Informations historiques 08 Informations historiques
09 le Col de Longet, caché, et le pic Traversier 10 Qui c'est qui va bientôt prendre le soleil.... 11 Enfin l'observatoire 12
09 le Col de Longet, caché, et le pic Traversier 10 Qui c'est qui va bientôt prendre le soleil.... 11 Enfin l'observatoire 12
13 Observatoire sur fond de Pic de Chateau Renard 14 L'observatoire 15 L'obseravtoire vu du pic 16 L'observatoire dans son milieu
13 Observatoire sur fond de Pic de Chateau Renard 14 L'observatoire 15 L'obseravtoire vu du pic 16 L'observatoire dans son milieu
17 La plaque du pic 18 Saint Véran sur fond de Pelvoux et de Rochebrune 19 Le sommet du domaine skiable 20 Le mont Viso
17 La plaque du pic 18 Saint Véran sur fond de Pelvoux et de Rochebrune 19 Le sommet du domaine skiable 20 Le mont Viso
21 La pente de neige du Pelvoux 22 Retour à Saint Véran
21 La pente de neige du Pelvoux 22 Retour à Saint Véran
Le topo sur GoogleEarth
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Cliquer sur l'image pour un panorama à 360° depuis le pic de Châteaurenard
Cliquer sur l'image pour un très instructif panorama généré par un site allemand

Un peu de patience...une fois le panorama généré, vous avez tous les noms des sommets avec leur altitude, leur distance...