Parking : le départ proposé se fait depuis Vetan dessus. Une fois qu’on est sur la bonne route, c’est tout au bout. Pour trouver la bonne route, j’ai fini par m’en remettre à GoogleMaps…
Depuis Vétan suivre l’assez évidente et bien indiquée direction du refuge du mont Fallère. On traverse d’abord des alpages, puis un petit ruisseau. Après ce ruisseau, dans une courbe à gauche, on prend la
bissectrice, sentier 13. On marche alors depuis environ 2,2 km.
On rejoint la piste carrossable qui mène au refuge vers 2200 m et on la suit (ou l’évidente trace pour couper quelques virages) jusqu’au refuge qui est à 5 km du départ et 560 plus haut.
Dans les alpages, un panneau indique le refuge et un « musée à ciel ouvert ». Tout du long il y a de nombreuses magnifiques sculptures sur bois, parfois discrètes (notamment dans la première partie boisée où
il faudra ouvrir l’œil pour voir sur la gauche quelques escargots, serpents et autres sur des bois morts), parfois originales ou humoristiques, le plus souvent très réalistes, jusqu’à ces bouquetins qui vous
observent du haut d’un éperon rocheux vers 2300 m (où un tout petit crochet permet d’ailleurs d’aller voir une vierge devant une mini grotte, ce qui ne peut que faire penser à Lourdes, et avec en prime un banc
soit pour méditer soit pour admirer la montagne).
Plus on se rapproche du refuge, plus les sculptures sont nombreuses, plaisantes, de grande taille, ou à taille réelle. Attention à ne pas toutes les photographier : il y a encore de la route…
A noter que l’une d’elles venait d’être détruite par la foudre.
Au refuge, on profitera aussi d’une carte en relief du Val-d’Aoste. Peut-être que c’est parce qu’il y avait enfin du beau temps mais le lieu inspirait vraiment de prendre un temps contemplatif.
Il faut toutefois continuer son chemin en allant chercher les mares légèrement sous le refuge et continuer la trace jusqu’à une intersection où, pour une fois, il y a bien un totem, mais avec des panneaux pas
vraiment dans le bon sens. Il faut prendre l’évidente qui monte, à peu près à 120° à gauche, alors que le totem semble indiquer que cette trace monte au lac mort. En tous cas, ne pas aller en face.
On s’élève alors d’environ 80 m sur 1 km jusqu’à une nouvelle intersection. Un grand cairn marque, sur la gauche, le début de la partie finale de l’ascension du mont Fallère : 550 m en 2 km. Ca se monte très
facilement. C’est même presque un peu long car la pente n’est pas très raide.
Un peu avant la mi-chemin il y a un croisement. On continue tout droit mais on y reviendra.
Les derniers mètres sont un peu rudes mais rien d’extraordinaire et on arrive sur un sommet débonnaire et au panorama spectaculaire.
Il ne s’agit toutefois en fait que de l’antécime. Le vrai sommet est plus loin, au bout de l’arête de 150 m environ.
Si on est avec des bâtons, il vaut mieux les laisser là. Des cordes fixes sont installées en guise de main courante mais, sans être franchement difficile ou exposé, il faut tout de même un minimum d’agilité pour
atteindre le vrai sommet , sa croix, sa madone, son offertoire.
Le panorama à 360° est saisissant.
Revenir par le même chemin (on peut faire une pause déjeuner à l’abri du vent au niveau des ruines d’une ancienne cabane) et rejoindre l’intersection précédemment évoquée à 2660m.
De là descendre vers le lac Fallère, sur lequel on a une vue plongeante. A son niveau, prendre presque tout de suite à droite au niveau de son déversoir (sentier 8A).
Sans être paumatoire, la suite demande de bien suivre où on est. Rejoindre une piste au niveau de Tsa Morgnoz et la suivre jusqu’à Tsa de la Comba.
De là on continue à travers une prairie jusqu’à une intersection non mentionnée sur les cartes (ni carte italienne, ni OSM - mais dont la trace est visible sur les photos aériennes) avec à droite une indication vers
le refuge du mont Fallère. Il faut partir sur la gauche, puis à droite dans une fourche à l’entrée de la forêt à 2130 m (en face ce sont les sentiers 11A et 10 alors qu’on suit le 11).
On finit par descendre sur la ferme Loé. On voit en face un beau chemin qui part vers la gauche et qu’il convient de rejoindre en franchissant au mieux le torrent de Verrogne (plusieurs passages évidents
possibles).
On revient alors à l’épingle où on a pris la bissectrice et on revient à Vétan par le chemin de départ.