Rejoindre Bionnassay, par Bionnay, premier village après St-Gervais. Il y a deux parkings dans Bionnassay : un premier, au cœur du village, le second au bout de la route. Puisqu’on fait une boucle, l’un ou l’autre importe peu (préférer tout de même le premier, cf. in fine).
Du parking terminal, prendre la piste, évidente, en face et rejoindre ainsi le col de Voza en une quarantaine de minutes.
L’arrivée au col est pour le moins surprenante avec le centre de vacances de l’APAS, association d’action sociale du BTP, et les animations produites par la commune de St-Gervais. Il y a un mixte de club Mickey de place du village, de bal musette et de gentils organisateurs.
La gare du Tramway du mont Blanc comprend une exposition très intéressante sur l’histoire de cette voie ferrée.
Entre la gare et le chalet, une piste se distingue très bien en face : la remonter jusqu’à arriver à l’hôtel du Prarion. Sur la terrasse il y a deux tables d’orientation.
Viser l’arrivée du télécabine et monter sur son toit (si, si…) l’étroit et sinueux chemin de forêt vers la tête du Prarion se distingue bien en face.
D’ailleurs, la webcam des Houches correspondante le montre bien.
Il y a quelques fourches où ce sentier se dédouble. Tout se retrouve avant la tête du Prarion, vigie avancée sur la vallée de l’Arve avec table d’orientation circulaire pour se repérer.
Après être revenu à l’hôtel du Prarion on peut soit revenir par la même itinéraire soit prendre à 1 heures vers la Charme. C’est le GR du tour du Pays du mont Blanc. Il y a une multitude de pistes mais on s’en sort assez bien. A la Charme, traverser en face l’alpage puis s’engager dans une longue descente en forêt, en solitaire. On finit par arriver à l’entrée de Bionnassay.
Si on s’est garé au second parking il faut encore remonter tout le village…
Le tramway du mont Blanc est la plus haute voie ferrée de France. Elle aurait dû être encore plus haute puisque les premiers projets orgueilleux faisaient monter ce tramway au sommet du mont Blanc. La première idée date de 1835. En 1895 est émise l'idée d'une voie souterraine aboutissant à l'aplomb du sommet puis d'un ascenseur de...2000 m !
C'est 1897 que le premier projet sérieux est conçu, par Saturnin Fabre. C’est finalement celui de Duportal qui est validé par le conseil général le 9 juillet 1904.
En 1909, la voie arrive au col de Voza, en 1912 à l'actuel nid d'Aigle, après deux courts tunnels. Mais les difficultés financières empêchent de poursuivre les travaux au moins jusqu'à un replat puis vers les Rognes, le Goûter, d'où cette impression d'inachevé au terminus du TMB. La mobilisation de 1914 stoppe définitivement les travaux.
L'exploitation hivernale jusqu'au col de Voza débute l'hiver 1923-1924, avec les JO d'hiver.
Prévue dès l'origine, l'électrification de la ligne n'aura lieu qu'en 1955. Les motrices et voitures actuelles datent d'ailleurs de cette époque.
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Le Prarion : figure de proue du mont Blanc
Massif :
Mont Blanc |
Secteur :
Val Montjoie |
Diff :
1 |
Distance :
11 |
Altitude :
1969 |
Dévivelé :
750 |
Intérêt :
3 |
| Réalisée le : 24 juillet 2013 |
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| 01 Depuis Bionnassay |
02 |
03 Glacier de Bionnassay |
04 Le refuge du gouter |
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| 05 |
06 |
07 Col de Voza |
08 Oh Marie.... |
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| 09 Ambiance champêtre au col |
10 Urbanisation au col de Voza |
11 Vue vers Bellevue |
12 Avec les indications |
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| 13 Massif du mont blanc depuis le Prarion |
14 Val Montjoie |
Panorama depuis la tête du Prarion
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Quotation sur 4
