ACCES : à la sortie sud de Chamonix, prendre la direction du hameau des Bossons. Passer sous la nationale (donc tourner à gauche au stop) en direction du tremplin de saut à ski. Au choix soit on se gare au pied soit on se gare en haut. Compter un delta de dénivelé d’une centaine de mètre (quand même…).
Le tremplin se remonte sur ses côtés. Partir sur son flanc gauche (quand on le regarde), couper à mi-hauteur.
En haut du tremplin, suivre la route vers la droite (SO) jusqu'à piste que l’on empruntera. Dans une large courbe, des panneaux invitent à suivre une sente complètement parallèle à la piste. On peut ne pas en tenir compte.
Si on souhaite aller à la moraine du Taconnaz, il faudra faire attention à ne pas louper le sentier, à la sortie de cette courbe avec laquelle il forme une épingle.
D’après la carte IGN, on peut faire une boucle, en prenant le chemin de la moraine du Taconnaz puis remonter presque à flanc jusqu’à proximité du mont Corbeau.
Selon les sources ou topos disponibles, soit on lit que ce chemin est fermé (bien qu’aucune mesure de police ne soit affichée sur site, ce qui rend son application limitée) soit on lit des encouragements à l’utiliser, justement pour « l’entretenir et qu’il ne se perde pas ». Sur la moraine, on trouve des panneaux spécifiant qu’elle est en cul de sac, mais mon topo-guide me dit de, justement, ne pas tenir compte de cet avertissement !
Toujours est-il que l’on se retrouve subitement face à une paroi de quelques centaines de mètre de haut, sans le moindre passage visible. Il semble que l’embranchement du chemin soit un peu avant le terminus. Je n’ai rien vu ! Il faut dire que l’orientation SE n’aide pas : on peut être aveuglé par le soleil dans la recherche du passage salvateur.
Je déconseille donc de tenter cette boucle (à moins de connaître le passage magique) à moins de vouloir faire comme moi : demi-tour, 5 kms, 1h30 et 500 m de dénivelé de perdu. Pour une rando qui en fait déjà 18 et 1800 m de D+, c’est ballot…
De retour sur la piste continuer une ligne droite assez raide. 70 mètres plus haut, soit on met la flèche à droite pour attaquer les hostilités soit on continue la piste qui va jusqu’à l’arrivée du télésiège, fait une épingle et arrive au même point que le chemin, pour pas beaucoup de distance en plus.
S’en suit une longue et usante montée, sur un chemin bien tracé mais pas toujours agréable. Au retour, ce chemin semble toujours aussi long, usant et désagréable…
Pour ne pas perdre le moral, un peu avant le chalet des Pyramides, on redescend un peu….
Après le chalet de nombreuses marches ont été aménagées. C’est gentil, certainement pratique contre l’érosion mais que ce soit à la montée ou à la descente les marches, je trouve ça plutôt douloureux.
Que ce soit sur la carte, vu de Chamonix ou sur les photos aériennes 3 D ça ressemble à une petite avancée vers la glace. On peine à imaginer le dénivelé réel et la longueur du trajet. C’est encore plus vrai pour la partie sommitale où le bec du corbeau semble inexistant sauf quand on voit les panneaux d’avertissement pour les téméraires souhaitant le conquérir.
Cette partie sommitale, justement, minuscule sur une carte représente tout de même 300 m de dénivelé, dans les blocs avec quelques échelons de via ferrata. Certes on y comprend l’intérêt des chaussures bien rigides pour se tenir sur de petites prises mais ça passe finalement très bien (tant que le terrain est sec, évidemment) et le balisage jaune est très bien fait.
On finit par arriver assez soudainement au détour d’un gros bloc de granite, une sorte de boule dont la base forme donc une petite niche. C’est là qu’ils ont dormi. Allez, une photo souvenir de plus de la plaque commémorative, pas très original mais au moins on peut dire en rentrant au boulot qu’on y a été…
Pour la « vraie » jonction, compter encore quelques pas. Le spectacle vaut vraiment l’effort. Si certains se sentent de retourner en 1786, une petite aire de bivouac est aménagée (je devrais plutôt dire « dégagée » au milieu de la caillasse. Seul endroit pour poser UNE tente (deux à la rigueur).
Le comité d’accueil étant constitué d’un chaos de crevasses, je conseille de vraiment savoir où on met les pieds avant de vouloir les poser sur la glace.
Ne pas oublier, non plus, qu’il y a encore 2h30 à 3h00 de descente par le même itinéraire. Au niveau du télésiège on peut tirer tout droit mais ça ne change finalement pas grand-chose puisque l’on coupe la remontée pour venir frôler la moraine du glacier des Bossons avant de redescendre par un chemin en zigzags. C’est toutefois plus sympathique qu’une piste pour engins d’exploitation.
La jonction - gîte à Balmat
Massif :
Chamonix |
Secteur :
Chamonix |
Diff :
3 |
Distance :
18 |
Altitude :
2589 |
Dévivelé :
1800 |
Intérêt :
3 |
Randonnée réalisée le 3 octobre 2011 - beau et sec
ATTENTION : d'expérience, même sur ce qui est classé comme une simple promenade, la boussole, la carte (que l'on saura lire !), l'altimètre voire le GPS sont des amis indispensables dès lors que le brouillard offre une visibilité de quelques dizaines de mètres et que l'on a perdu la bonne trace...
Cristallier et chasseur de chamois, Jacques Balmat connaît bien la montagne. Pourtant c’est lors d’un bivouac forcé au lieu dit « Gîte à Balmat » qu’il découvre enfin la voie du Mont Blanc. Jusque là personne n’avait pensé à faire l’ascension en deux jours.
Le 7 aout 1786, il part en direction de ce bivouac de fortune, un creux sous un bloc, accompagné du docteur Paccard et le 8 au matin, tous deux partent, pour la première fois, vaincre le sommet.
Ironie de l’histoire cette voie historique (dont le tracé correspond à celle des grands mulets) est aujourd’hui la moins courue. Il faut le courage des deux hommes qui se sont élancés dans cet amas de crevasses et séracs, sans piolet ni crampons. Peu le feraient aujourd’hui (même si c'était peut-être moins crevassé à l'époque) et, une fois le chaos passé, mieux vaut ne pas s’attarder sous les séracs menaçants.
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Sur les pas de l'histoire...
Quelles drôles de choses que les GPS et les logiciels de lecture des traces.
Selon le logiciel, le dénivelé peut gonfler ou dégonfler de facilement 400 m/jour…Pour les jambes ce n’est pas pareil. Le pas non plus n’est pas pareil, c'est-à-dire à partir de quelle moment la différence d’altitude est prise en compte, afin d’éviter que les quelques mètres de variation permanents liés à la technique GPS finissent pas peser plus lourd que la montagne gravie.
C’est simple : il n’y a qu’à poser le GPS sur le balcon et voici que cette petite bête de technologie arrive à avancer, monter, descendre sans bouger ! Et pas toujours que de petites valeurs…
En croisant les sources, on finit par avoir une évaluation correcte du dénivelé.
Concernant les distances, les écarts sont moins conséquents…tant que l’on ne compresse pas son fichier. Celui-ci en est un superbe exemple : on passe de 24 kms sur le fichier brut à 18 kms sur un fichier très compressé (en incluant l’AR sur la moraine du Taconnaz)… Qui croire ? Encore plus fort : VisuGpx m'annonce pour ce trajet corrigé18 kms dans la fiche de synthèse contre 17 sur le profil...l'une des mesures doit être "à plat" et l'autre en tenant compte du profil (enfin, je pense...)
Plus généralement il convient de conserver à l’esprit que le tracé IGN est toujours moins tortueux qu’il ne l’est réellement sur le terrain et qu’il convient systématiquement de rajouter quelques kilomètres à ce que l’on a mesuré sur la carte. |
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| 01 un tremplin pour la marche |
02 Faut quand même pas avoir froid aux yeux |
03 |
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| 04 Couleurs d'automne |
05 Glacier du Taconaz |
06 Les bossons au mileu de tout |
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| 07 Le bas des bossons |
08 Les Drus |
09 Glacier des Bossons |
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| 10 Bossons sur fond d'aiguille |
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12 Quel désordre |
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| 13 Vers la Suisse |
14 L'ancinne station des glaciers |
15 L'ancienne gare intermédiaire |
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| 16 Toujours les Bossons sur fond d'aiguille |
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18 Toujours sympathique à lire.... |
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| 19 Le bec du Corbeau (c'est le chemin dangereux) |
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23 la plaque souvenir... |
25 Le gite à Balmat |
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| 27 Le chaos du Gite à Balmat |
28 La jonction |
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| 35 Panorama |
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