Voici une petite balade accessible à tous, presque plate et sur du bon sentier.
La combe est une sorte de vallée encaissée se terminant par un cirque dont les parois n’ont rien à envier à celles des cirques pyrénéens : les 1000 mètres sont atteints.
Bout du monde, on y est vraiment, au fond de la vallée du Griffe, à laquelle on accède par Taninges 25 km, plus bas, on se retrouve à butter contre la frontière suisse, sauf qu’elle est 1500 plu haut…
Du parking touristique suivre les indications, notamment du sentier d’interprétation.
Au gré des passerelles on peut passer en rive droite ou en rive gauche. Les chemins de la rive droite traversent des lits de torrents asséchés au mois d’août mais qui doivent poser des problèmes à la fin du printemps, avec la fonte des neiges.
La rive gauche a l’air moins problématique et des ponts de neige peuvent être utiles.
C’est à partir de la passerelle du fond de la Combe que l’on commence à prendre de la hauteur, 200 m environ, pour bénéficier d’une jolie vue d’ensemble. Un peu de grimpette facile ouvre l’accès au pied de la cascade du fond de la combe. Magnifique.
Avant, on aura notamment pu se baigner (elle doit être tout de même fraiche) dans une tranquille vasque, au pied de la cascade du torrent de Logealle.
Retour par la même combe, en variant entre la rive droite et la rive gauche et en poussant jusqu’à la table d’orientation.
On peut aussi monter jusqu’au chalet du Boret pour faire un semblant de boucle.
La réserve naturelle de Sixt-Passy a été crée par décret du 2 novembre 1977. Il s’agit de la plus vaste réserve de Haute-Savoie avec ses 9200 ha, son dénivelé de 900 m à 3100 m, ses deux cirques, voire trois si on considère celui du bout du Monde, ses deux vallées profondes qui se rejoignent au niveau du verrou des gorges des Tines, paradis des embarcations d’eaux vives.
Les gorges des Tines sont une curiosité : un chemin mène aux anciennes gorges, asséchées, suite à un déplacement du lit du torrent. Impressionnant….
Cette réserve inclut aussi la partie orientale du désert de Platé.
Entièrement constituée de calcaire, elle se singularise par ses nombreuses cascades, ses paysages érodés de lapiaz et de réseaux karstiques.
Jacques Balmats, vainqueur du mont Blanc pensait, lui, y trouver de l'or. Le mont Ruan lui fut fatal en 1834, à l'âge de 72 ans.
La réserve est gérée par Asters - Conservatoire des espaces naturels de Haute-Savoie, dont le site internet a l’avantage de reproduire les arrêtés de création et de réglementation.