
Voici une très belle boucle qui permet de faire deux randonnées en une et qui lie le majestueux paysage glaciaire à la beauté d’un alpage verdoyant…
Le départ se fait depuis le parking du télécabine du Tour.
Ø Le refuge
Juste après la gare de départ du télécabine, prendre sur la droite le chemin qui, en fait, traverse un champ. On devine en face ce même chemin qui s’élève dans la paroi : oui la pente est rude et le chemin n’est pas droit !
Le chemin semble disparaître dans un ressaut rocheux. C’est à l’altitude 1856 et il y a effectivement quelques pas qui demandent de poser les mains en traversée, en suivant les marques de peinture. Ce ne reste toutefois que de la randonnée, mais qui demande un pied sûr.
On atteint ensuite la fenêtre du Tour, bâtiment abritant des installations techniques où il n’y a rien à voir sinon la magnifique cascade du Picheu et une plateforme qui permet (au choix ou en cumulé) de casser la croûter / de se reposer / d’admirer le paysage dont la vue sur les Aiguilles rouges et ou le Buet.
La suite consiste à monter la moraine, stable certes mais extrêmement pénible, tortueuse et pleine blocs.
Fait de cette année 2013 à l’enneigement exceptionnel ? Vers 2600 on arrive au bout de la moraine et il faut prendre pied sur un névé pour rejoindre le refuge. Les guêtres sont plus que les bienvenues. C’est à peu près à ce niveau qu’on rejoint le sentier « normal » d’accès au refuge, venant du télécabine.
On est alors juste sous la barre de séracs (mais sur le côté !).
L’arrive au refuge est déconcertante par la foule qui s’y presse et magique par le spectacle glaciaire. On en profitera encore plus en montant un peu au dessus du refuge (il y a notamment un grand cairn à viser). Si certains sont intéressés, quelques emplacements permettent de planter la tente et il doit y avoir moyen de continuer un peu.
Ø La tête de Balme
Redescendre et suivre le sentier d’accès normal au refuge. On entre alors dans un long défilé de montagnes russes jusqu’un peu avant le lac de Charamillon.
Le refuge de Balme est alors en point de mire ainsi qu’une multitude de sentiers pour redescendre au parking.
Pousser jusqu’au refuge n’a pas en tant que tel de grand intérêt. C’est monter au dessus, à la tête de Balme, qui est vraiment intéressant : pour 130 m de dénivelé on s’offre un panorama à 360°, avec vue directe sur le barrage d’Emosson !
Pour la redescente, on a aussi le choix : j’ai suivi la crête jusqu’à récupérer l’arrivée du télésiège de Belle place, puis j’ai longé le téléski de plan des reines, ce qui offre une belle vue sur ces alpages que sont les sources de l’Arve.
Le sentier le long du télécabine de Charamillon ne représente aucun intérêt, sinon d’être rapide, ce qui est appréciable en fin de journée …
A noter qu’en arrivant vers la tête de Balme j’ai entre-aperçu une marmotte : ces petits frimousses mignonnes se font bien rares dans le secteur du mont Blanc.
Refuge Albert 1er et tête de Balme : des glaciers aux alpages, deux randonnées pour le prix d'une
Massif : Mont Blanc |
Secteur : Vallée de Chamonix |
Diff : 3 |
Distance : 16 |
Altitude : 2702 |
Dévivelé : 1500 |
Intérêt : 3 |
Il est impropre de parler du barrage d’Emosson…il en a en fait 3 : le premier, aujourd’hui noyé, le barrage de Barberine achevé en 1925 par la compagnie suisse des chemins de fer ; le deuxième, dit du vieil Emosson, plus haut et construit sur le Nant de Drance, un affluent de la Barberine, mis en service en 1955 ; Enfin, le majestueux, suspendu au dessus de la vallée, haut de 180 m et pouvant contenir 227 000 000 de m3 d’eau (dont les 40 000 000 de l’ancien barrage de Barberine). Deuxième plus grand barrage de Suisse, il fut construit de 1969 à 1973.
Intérêt anecdotique mais non négligeable : il peut se visiter, en plus c’est gratuit. Idéal pour les jours de pluie : http://www.emosson.ch. Un autre site donne des informations intéressantes : http://www.emosson-lac.ch.
Actuellement se concrétise un vieux projet : construire une usine électrique entre les deux barrages. Il s’agit d’une STEP: station de transfert d’énergie par pompage. La journée elle turbine de l’eau aux heures de forte consommation, la nuit, elle profite de l’excédent de l’énergie nucléaire pour remonter l’eau et à nouveau pouvoir la pomper aux périodes de pic de consommation. Le projet est titanesque, ne serait que car tout sera enterré, avec deux immenses salles des machines, plus grandes que des cathédrales.
Un site explique tout : http://www.nant-de-drance.ch
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Réalisée le : 22 juillet 2013 |
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01 Vue aérienne sur Montroc et le Tour |
02 Cascade du Picheu |
03 Cascade du Picheu |
04 Barre de Sérac du glacier du Tour |
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05 Le refuge est en vue |
06 Au choix moraine épuisante ou neige |
07 Glacier du Tour |
08 Au moins on est est pas embêté par la tente voisine |
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09 Un refuge, un glacier, des Aiguilles rouges |
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11 Ski d'été |
12 Col de Balme |
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13 Refuge du col de Balme |
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15 Sources de l'Arve et col de Balme |
16 Tête de Balme avec vue sur Emosson |
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17 Barrage d'Emosson |
18 Autour du barrage |
19 A droite les acès |
20 Usine életrique de Châtelard |
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21 Frontières d'hier et d'aujourd'hui |
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23 Sources de l'Arve vues de plus bas |
24 Recul glaciaire |
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25 L'Arve |
Quotation sur 4